Deux mois après les événements...

Après l'intrusion du petit être blond, je me suis enfermé dans ma chambre. Écouteurs visés aux oreilles, je passait mes journées à inspecter chaque granule de poussière tombant lourdement à mes côtés.
Je m'exercait par là même à utiliser mes pouvoirs, à chaque fois que mon intendant forçait ma porte pour me sortir.
Au bout de deux semaines, j'ai fini par remettre un pied dans mon jardin.
Quatre et je visitait mon royaume pour la première fois.
Deux mois, et j'accepterai d'ôter mes écouteurs pour me présenter aux autres sirs.
Premièrement, je rendis visite au roi de la gourmandise. Un charmant homme, qui m'offrit un délicieux chocolat. Suivit le roi de la luxure, un homme aux courbes tentatrices qui cependant ne réussit à m'enlever cette perle d'amertume qui résidait dans ma poitrine. Je suis resté deux jours dans son royaume, jouissant de ses activités. Comme pour oublier quelque chose que je ne pouvais déterminer.
Par la suite je rendis visite au roi orgueilleux, un petit homme bien étrange. Je ne suis pas resté bien longtemps, repartant dans l'heure pour le royaume de la folie. Le roi y résidant est un homme mystérieux, avec un regard déstabilisant. Le voir me secoua. Je prenais conscience de la solitude qui m'encombrait depuis longtemps.
Après ceci, je pris un jour de repos avant de m'en aller voir le roi de la colère. Un homme immense, carré, au poil abondant. Plein d'entrain, il me parlait de ses dernières aventures. Il évoquait un soucis de sommeil, qui fut radicalement réglé par un jeune garçon. Légèrement vexé qu'il ne m'ai pas contacté en premier lieu, je lui demandait des précisions.
" un petit être blond, avec des yeux tout verts, qui m'a filé des graines super"
Déjà je ne l'écoute plus. Un petit être blond ? Se pourrait...?
Le seigneur m'indiqua après que je l'ai questionné que son bienfaiteur était parti pour le royaume de l'envie.

Et m'y voilà donc, à l'entrée de ce grand royaume. Où aller ? Comment le trouver? Un jardin... Il doit bien y avoir un jardin ici?
... Pourquoi est-ce que je le cherche d'ailleurs...
Pourquoi à l'énonciation de son passage je me suis senti rempli d'énergie? Au souvenir de son pas léger, je sens mon coeur cogner. Allons donc, aurais-je régressé et serais-je redevenu collégien?
Le court de mes pensées mena mon pas dans un petit quartier. C'est la vue de perles bleus qui me fit revenir à moi. Je me trouvais dans une sorte de square, quelques petites maisons, engloutient par un maelström de petites fleurs au bleu indigo. L'air enbaumait d'une douce odeur, qui me remémorait un village de campagne. La sérénité du lieu m'apaisa immédiatement. Si je le retrouve, il faudra que je lui montre cet endroit.

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Envoyé à partir Note rapide

Combien de temps était passé depuis qu'il avait quitté le royaume du sommeil?
Sanael ne 's'en souvenait plus, mais cela faisait longtemps, ça il en était sur... A chaque fois qu'il pensait au royaume de Morphée, son cœur se pressé un peu sous la nostalgie.

Le botaniste devait absolument arrêter de penser au roi, il ne savait pourquoi, mais il pensait souvent à cet homme à la peau bronzé, il l’appréciait beaucoup... Seulement savoir que cet homme avait si peu confiance en lui l'attristait au plus haut point.
Le botaniste qui avait passé quelques jours à travailler non-stop et à faire des livraisons pour des herboriste et des magasins d'aromathérapies. Le petit blond était maintenant épuisé après avoir autant travaillé, quand il commençait à fatiguer, il se rendait au Lagon Bleu, il y avait une mer de fleur bleu dans un parc, il appréciait cet endroit, il s'y sentait totalement apaisé.

Même s'il n'était pas si tard, Sana se rendit à son coin préféré, c'était un peu plus renfoncé dans le parc. C'était un coin quelque peu isolé, il y avait un pommier et un dédale de fleur bleu. Le botaniste s'adossa à l'arbre et se laissa glisser au sol, il laissa échapper un soupire d'aise, puis il défis ses cheveux, les laissant ainsi "libre".
Il retira quelques couche de vêtement, après tout à cette heure-ci personne ne venait et personne ne connaissait ce coin là.

Il retira seulement son pantalon, ainsi que son haut, il resta donc avec un t-shirt blanc et une sorte de boxer en coton. Le soleil caressait sa peau blanche sans l'agresser, il ferma les yeux, puis il s'assit de nouveau au pied de l'arbre. Il se laissa un peu plus glisser sur l'herbe, Sana n'avait pas froid, il aimait bien sentir la nature autour de lui et puis il faisait plutôt chaud il faut l'avouer.

Le botaniste était quelqu'un de très pudique, mais comme il était certain que personne ne viendrait alors il pouvait se permettre de faire un petit peu "d'exhibition" dans ce petit coin de verdure et puis ce n'est pas comme si il était nu.
Le blond commença à fermer les yeux étant emporté par la fatigue, le flot du sommeil l'emmena dans les bras de Morphée.
La nature semblait protéger le botaniste, quelques fleur avait poussé autour de lui, des fleur dégageant une douce chaleur ou une douce odeur apaisante pour ne pas perturber le sommeil de Sanael.

Doucement, le petit blond dormait profondément, sans bouger un muscle, le soleil était tamisé par le feuillage du gardien émeraude, seul quelques rayon caressait la peau du botaniste, le vent effleurait légèrement son échine et faisait virevolter quelques mèches de cheveux blond.

Si je le retrouve.. Je ne saurais expliquer la sensation que c'est que de chercher un inconnu sans savoir pourquoi. D'autant plus que c'est entièrement ma faute s'il s'est "enfuis" loin de moi. Mais j'ai ce tiraillement qui me pousse à le chercher, comme si le revoir pouvait me rendre toute la joie de vivre dans ce monde.
Une flagrance différente passe alors sous mon nez. L'odeur d'une fleur, d'une fleur que je connais, mais que je ne vois pas.
Un maelström de pensées me traverse l'esprit, semblable à quelques tempêtes dévastatrices. Cette odeur, si mon odorat ne me trompe, c'est celle d'un petit blond!
Sans y réfléchir à deux fois je cherche la source du ruisseau odorant. Là, il est juste là!
Soudain je m'arrête. Puis-je débouler comme ça devant lui? À coup sûr il fuira.
Calquant mes pas sur un rythme plus lent, je contourne le dernier obstacle, un grand arbre à l'écorce noircit par le temps.

...

La vision m'explose la poitrine. Je me cache immédiatement derrière le tronc. Le jeune homme que je cherchais, c'est bien lui, il est bien juste là... Par contre je n'avait pas prévu qu'il allait être à moitié nu et assoupis au moment de nos retrouvailles!
je sens mon visage chauffer étonnamment. Doucement, je repasse la tête de l'autre côté du végétal.
Les paupières closes du petit être bougent doucement au tempo de ses songes, sa calme respiration fait onduler ses mèches blondes qu'il a détaché. De ses lèvres humides légèrement entrouvertes s'échappe un soupire. La peau de son visage capture les rayons de l'astre diurne, projetant de fines ombres sur ses joues dépourvues de dures marques de virilité. Son cou fin est penché sur une épaule dévoilée, ronde, couverte d'un épiderme qui semblerait sucré tant il est brillant et lisse. à l'extrémité de cette épaule repose un bras mince, posé sur un petit ventre blanc et uniforme. Ce dernier est agité de mouvements souples, liés à l'oxygène pénétrant les poumons de l'adolescent. Deux boutons roses ponctuent la délicate poitrine du dormeur. Un tissus ingrat obstrue à ma vue le bas de son ventre, et ne laisse réapparaître que deux tiges blanches pourvues de très fins poils blonds, presque transparents. Le corps se termine harmonieusement par deux pieds, et dix orteilles parfaitement rangés.
je sens mon corps s'éprendre de désir pour celui qu'il regarde. Il veux caresser ce bras qui s'étend dans sa direction, poser sa tête sur ce torse que ses yeux dévorent, embrasser ces lèvres encore humides, passer ses doigts entre ces mèches brûlantes.
Paniqué à l'idée de perdre contrôle sur moi-même je me plaque de nouveau contre le grand arbre. Mes dents se saisissent de la pulpe de ma lèvre, et mes yeux clos repassent en boucle la mémoire de leur dernière vision. J'entoure mes jambes de mes bras et pose mon front contre mes genoux. Un sourire indépendant de ma volonté étire le coin de mon visage. Je connais cette sensation de désir, je connais ce qui peut en découler, mais il y'a quelque chose que je ne connais pas qui commence à dévorer mes entrailles.

Le blond avait s'était déjà endormis depuis un petit moment lorsque le roi se cacha derrière larbre pour l'observer, malgré les fleurs chaleureuse qui l'entourait il commençait à avoir froid.
Il frissonna doucement, ses muscles frémissant doucement, se contractant un peu au niveau de ses jambes. Instinctivement il ramena ses jambes à lui, puis il s'enlaça de ses bras pour frotter ses bras.
Doucement, il ouvrit les yeux, laissant apparaître ses pupilles émeraude. Ses yeux était légèrement embrumé, il passa délicatement le dos de sa main devant ses yeux pour frotter ses paupière encore endormis.

Il se redressa légèrement et attrapa son haut pour se couvrir les épaules, il allait finir par attrapé le mal en restant ainsi vêtu. Il se releva en s'aidant du tronc de l'arbre. Il frissonna doucement, un courant d'air balaya ses cheveux, il ferma les yeux et il enfila son haut il remit une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, puis il regarda le parterre de fleur qui se trouvait à côté. Son regard se perdit dans le bleu azuré que formait cette rivière de fleur.
Doucement, Sanael se rapprocha des fleurs, il s'accroupis et caressa les pétales tendrement.

Il finis par poser ses fesses à terre et il soupira doucement, il avait bien dormis, mais à peine réveillé il repensait au jardin du royaume de Morphée. Penser à ce jardin lui rappela le roi, ce qui le fit doucement soupirer, une expression assez triste s'empara de son visage.
Il se laissa tomber à terre, ses cheveux recouvrirent l'herbe.
Sana ferma les yeux, puis il tourna sur le côté se recroquevillant légèrement, l'herbe chatouillait doucement ses jambes, son haut n'avait pas été attaché, son torse encore apparent frissonnait au contact du vent qui venait caresser sa peau.

Le botaniste fixa les fleurs longuement, l tendit son bras pour caresser une des fleurs. Il se sentait bien ainsi au milieu de la nature, être au plus proche de ces fleurs, ces bruits, sentir la vie silencieuse autour de lui qui murmurait doucement, il était là à l'écoute et ça l'apaisait.
Il ne faisait rien, pourtant il faisait beaucoup de chose, il écoutait, il ressentait, il vivait... Sanael était surement l'une des rare personnes à Second Life à vivre ainsi avec la nature et à être en symbiose avec elle.

Le blond quitta pourtant cette vie, il se redressa doucement, laissant échapper un nouveau soupire d'entre ses fine lèvres qui s'était maintenant closes. Le botaniste était quelques peu déprimé, il n'était pas dans son assiette ses pensées était occupé ce qui le dérangeait pour écouter la nature.

Il se releva et se dirigea vers l'arbre, il caressa tendrement son écorce faisant parcourir ses doigts doucement sur le bois rugueux avant de finalement poser sa paume. Il ferma les yeux, puis posa sont front contre l'arbre semblant réfléchir...

Ah!
Vite, je me cache derrière le tronc. Il est réveillé! Qu'est-ce que je fait? je me montre? Et s'il ne voulais pas me voir? Que faire olala que puis-je faire?

Attend attend on se calme.

Je repasse un œil de l'autre côté, et peux ainsi admirer cet être de peau et de chaire étendre ses membres dans une herbe grasse. Pris d'un frisson je me cache de nouveau à ce corps. Ah! Me voilà perdu dans des rêveries honteuses.
Pris d'angoisse à l'idée que mon corps ne réagisse, je m'éloigne en silence et reprend mon calme.
Celui-ci retrouvé je m'en retourne à la Muse que j'ai laissé.

Cependant cette fois je suis armé, d'une de mes propre veste, prête à être étendue sur le corps bien trop nu.
Il s'est radossé à l'arbre, son visage semble de nouveau assoupis.

Sans trop regarder cette fois je lâche sur lui le tissu, cachant sans doute à jamais de ma vue ce corps qui réussi à me faire frissonner de désir.

Le Blond était en train de se perdre dans ses pensées, il ne s'était pas assoupis. Il ne sentis pas le roi se rapprocher de lui, ce n'est que lorsqu'il sentis quelque chose effleurer sa peau qu'il sursauta légèrement et qu'il ouvrit les yeux.
Il remarqua qu'il avait un manteau sur lui, il leva les yeux vers la personne qui lui avait mis ce tissus sur lui.

Sanael reconnu immédiatement le roi, son teins halé aux teintes caramel, son regard vert anis.... Pourquoi il ne venait à l'esprit que des nom de confiserie pour décrire le roi?
Le botaniste agita doucement sa tête de droite à gauche, puis il dit presque comme s'il n'y croyait pas:

-Alysya...?

C'était définitivement le roi, mais Sanael ne comprenait pas ce qu'il pouvait bien faire ici. Il observait le roi étant un peu incrédule, il se perdit un peu dans ses pensées se demandant s'il n'était pas en train de rêver. S'éytait-il endormis sans qu'il ne s'en rende compte?

Tout en réfléchissant, le manteau qu'il y avait sur lui glissa à ses cuisses. Il ne revint à lui que quand il sentis un frisson parcourir son torse dénudé. Le vent avait caressé sa peau comme pour le réveiller.

Sana se pris dans ses bras et frotta ses bras comme pour se réchauffer... Il remarqua enfin sa tenue. Il devint tout rouge, il attrapa le manteau et le remonta jusqu'a lui.
Il dit un peu paniqué:

-Je...Vous pouvez vous retourner?....Je...Dois m'habiller...

Il ferma les yeux, il ramena à lui ses jambes... Il était en train de mourir de honte à cet instant précis.
Rapidement il attrapa son pantalon qu'il enfila le plus vite possible. Décidément, il ne devrait plus essayer de se reposer dehors.
Sana se demanda si le roi l'avait observer pendant son sommeil...Non il l'aurait remarqué à son réveil...Quoi que...

Sana demanda timidement:

-Vous êtes-là depuis quand?

Le botaniste voulait savoir aussi ce que faisait le roi là, mais pour le moment il était plus préoccupé par le "depuis quand vous me reluqué?"

Très obéissant je me suis retourné une bonne fois pour toute, afin de permettre au petit être blond de se vêtir décemment. Je garde gravé pourtant dans ma rétine l'image délicieuse de son corps frémissant sous la caresse du vent.

-Vous êtes là depuis quand?

-M-oh moi je viens de oui je suis je viens d'arriver oui juste à l'instant.

Je pose mes mains sur mes hanches, toujours dos au jeune homme. La pointe de mon pied attaque la terre douce et poussiéreuse. Elle est parsemée d'une herbe généreuse, dotée du même vert que celui de mes yeux. Je me rend compte alors que mon cœur bat plus vite qu'usuellement, et qu'une étrange chaleur a pris possession de mon visage. Un frémissement remue mon ventre et remonte jusque dans ma gorge.

-Et toi tuuuuuu... ?

Comment dire que ce n'est pas tout à fait une coïncidence si nous nous retrouvons dans la même ville? Mais bon je ne vais pas non plus lui sortir "Hey! j't'ai suivis à la trace à travers tout les royaumes et je sais même pas pourquoi! "
.. Non, ça le fait pas hein? Pronons la thèse du "je m'baladais le cœur ouvert à l'inconnu et oh bah je t'ai vu et j'ai eu peur que tu prennes froid."

-Je m'bra euh je voulais dire tu nouuuus ça faisais longtemps hein?

Bon oui, vu de l’extérieur, je parle actuellement à un bosquet bien fournis, vert et touffus, ponctué de deux trois fleurs bleues.

Il n'était pas là depuis longtemps? Cela rassura le botaniste...Enfin plus ou moins. le ton du roi était "étrange".
Sanael finis de s'habiller, il regarda le dos du roi. Il resta silencieux tandis que le roi semblait vouloir s'exprimer. Il semblait un peu timide?....Non, il cherchait ses mots, mais il n'était pas timide enfin c'est ce que se dit Sana.

Le blond inspecta l'homme de haut en bas, il resta un petit moment silencieux, puis il dit avec une certaine froideur et un certains détachement:

-Oui....longtemps....


Sanael était content de revoir le roi, mais il était encore vexé de ce qu'il s'était passé la dernière fois... Vexé? Sana soupira doucement, c'était puéril de se vexé pour ça.
Le blond mis le manteau sur les épaules du roi, puis il dit doucement:

-Bon et bien....Adieu de nouveau, cette fois-ci je vais m’exiler dans un coin ou nous n'aurons pas le malheur de nous rencontrer...

Ses mots semblaient cruel, mais ils avaient était choisis avec soin par le botaniste. Il était triste le dire ainsi. Mais il ne voulait plus voir le roi, il sentait qu'il occupait ses pensées et savoir que cet homme ne lui faisait pas confiance le rendait affreusement triste... Pourquoi? ça il ne le savait pas, ce n'était pourtant pas le premier à ne pas lui faire confiance, seulement c'était le premier homme qui occupait ainsi ses pensées et ça il n'aimait pas cette sensation.

Il baissa le regard un peu tristement, puis il tourna les talons. Il n'avait accordé aucun sourire au roi...Signe que ça n'allait pas trop.

-He? A-attend!

Mon corps fait brusquement volte-face avant même je pense que les mots de Sanael ne parvienne à mes oreilles.

-Reste!

Le temps semble se suspendre en cet instant où la terre poussiéreuse décide de prendre sa revanche.
Mon corps se propulse vers le jeune blond. Ma main se tend vers son bras. Il semble pivoter, comme s'il sentait l'approche soudaine de ma personne vers lui. Mais je ne l'atteint pas. non. Je me contente de m'étaler sur le sol.

Quelques secondes passent encore avant que je ne me redresse, certain cette fois que tout mon honneur et mon charisme m'avaient quittés.

-...

Je n'ose même pas regarder Sanael, pour savoir s'il m'a vu tomber ou s'il est déjà loin. Je fixe juste ces deux stupides pieds qui se tortillent de gêne.

Alysya voulait qu'il reste? Le blond s'arrêta mais il ne se retourna pas, ce n'est que lorsque le roi tomba à terre qu'il réagis. Il se retourna étant inquiet, Sana s'accroupis rapidement devant le roi il demanda:

-Vo...Vous allez bien?

Le roi se redressa, mais Sana resta près de lui au cas ou il chuterait de nouveau, il se rapprocha et se pencha pour voir le visage de l'homme à la peau bronzé. Il le fixa inquiet et demanda:

-ça va?

Il caressa la joue du roi et dit sérieusement:

-Vous ne vous êtes pas fait mal au moins? Une vilaine chute comme ça cela ne pardonne pas parfois?

Il se rendis compte de ce geste tendre qu'il avait eut, il ramena sa main à lui puis il détourna le regard. Il se rapella que le roi ne lui faisait pas confiance, il baissa le regard à terre et dit sombrement:

-Désolé...De vous avoir touché...

Il eut une légère action de recule, le blond se sentait un peu mal à l'aise à cet instant. Il voulait s'inquiéter, mais il sentait que c'était peut être déplacé de sa part de s'inquiéter pour une personne qui ne voulait pas de lui.

Il recula encore d'un pas, puis il dit doucement:

-Je...Pourquoi vouliez-vous que je reste?

Il se demandait bien quelle était la raison du roi pour vouloir qu'il reste. Il releva son regard émeraude vers le roi, il planta son regard dans celui de l'homme face à lui en attendant une réponse.

Ahaha oui. J'avais oublié sur quoi on s'était séparés. Et donc j'avais oublié que j'étais con. Je relève les yeux pour le voir détourner le sien.

-Je...

Tu m'as manqué! Je n'ai pas envie d'être de nouveau seul. J'aimerais que tu reste avec moi. J'ai toujours aimé les shota!

Non. Aucune de ces propositions n'est viable.

-Jeeeeee...

Vite si je ne trouve rien, il va sûrement vouloir se casser! Argh réfléchis stupide caboche!

-Euuuh...

Je, eeeuh, ah bah oui, c'est sûr, tu resplendis d'intelligence là! Aller, on laisse les commandes au corps.
Ce dernier tend ses bras le long de lui-même et se courbe en avant tandis que les lèvres s'ouvrent pour laisser les cordes vocales vibrer pour prononcer

-Pardon!

Le roi semblait être hésitant, voir perdu....Très perdu. Sanael le fixa que plus intensément, attendant une réponse de la part de l'homme à la peau doré. Lorsque celui-ci s'inclina et s'excusa, cela surpris grandement le blond qui écarquilla légèrement les yeux.
Il ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer, il réfléchis quelques instant avant d'enfin réagir, il dit :

-Pourquoi vous excuser?...Vous ne me faite pas confiance après tout...Il n'y a pas de quoi s'excuser....

Le blond avait baissé le regard, ses yeux exprimait un peu de tristesse, il avait été blessé par le comportement du roi la fois d'avant. Lui il ne l'avait pas oublié.
Le blond attrapa une mèche de cheveux pour commencer à jouer avec puis il se mordit la lèvre avant de dire:

-Vous....Ne me faite pas confiance....

Ses mots lui martelait la poitrine, quelques larmes vinrent rouler sur ses joues. Le blond laissa les larmes couler sur ses joues, il fixa toujours le sol.
Il ne savait pas pourquoi ça faisait aussi mal dans sa poitrine c'était la première fois que ça lui faisait ça . Habituellement lorsqu'on ne lui faisait pas confiance il s'en fichait un peu, c'était un peu blessant, mais sans plus il l'oubliait très vite.
Là il y pensait constamment et c'était très embêtant.

Sanael redressa un peu la tête, puis il dit en pleurant pleinement tout en regardant le roi:

-Pourquoi j'ai mal au coeur?

Ces larmes était destiné au roi tout comme cette question. Le blond baissa de nouveau la tête, il se laissa pleurer, il en avait besoin ça lui faisait du bien, il hoqueta légèrement il continua de jouer avec ses cheveux, c'était un réflexe quand il était préoccupé ou stressé.

Non non non ne pleures pas!

Son regard me transperce de toutes parts et rend mes jambes flageolantes. Ses yeux brillent tellement alors que les larmes dévalent les montagnes de ses paumettes! Ils ont maintenant tout l'éclats de deux joyaux d'émeraude. Fallait-il en arriver là pour voir toute la richesse de son regard?

-Je je ne suis qu'un idiot Sanael, un idiot complet, et j'ai agis comme tel..

Ces mots je les murmures à voix basse, faisant se propager dans ma poitrine les vibrations sourdes de mes paroles. Je me sens idiot, gêné, maladroit, incapable et l'impression que je l'ai toujours été s'insinue en moi. Ah mais réagis bon sang!

Je franchis la distance qui sépare nos deux être et sent sa chaleur emplir mon torse doucement et mes cheveux tomber autour de nous.

Moui. Je sais pas vraiment qu'est-ce que signifie cette situation... Mais laissons de côté la raison un instant.

Décidément...Pourquoi était-il en train de pleurer? Sanael ne comprenait pas pourquoi ses larmes coulaient sur ses joues. Il savait juste que son coeur lui faisait horriblement mal, qu'il était en train de se serrer de plus.
Haletant légèrement, le blond baissa le regard quand le roi s'excusa en disant qu'il était un idiot, le blond ne savait pas trop quoi dire. Il ne fit que baisser un peu plus la tête, ses larmes noyant un peu plus ses joues....

Puis quelque chose qu'il n'avait pas prévu se produisit, il sentit des bras l'attirer face à un mur chaud, Sanael du relever le regard pour comprendre que le roi était en train de le serrer contre lui. Il fut d'abord "choqué" puis il ne su pourquoi, mais il pleura de plus belle. Instinctivement, il enlaça le roi en glissa ses bras autour de lui. Il nicha son visage contre le torse du roi.
Ses larmes perlèrent de ses joues au torse du roi, il pleura ainsi pendant quelques minutes, dans un silence qui se faisait apprécier. Puis peu à peu, le botaniste se calma ses larmes cessèrent de couler.

Puis peu à peu ses joues commencèrent à rougir, devenant chaude. Sanael remarqua enfin totalement dans quelle position il se trouvait, doucement il se recula pour se libérer de l'étreinte du roi. Il aurait du le faire bien avant. Ah là là, ses joues était totalement rouge maintenant, il baissa le regard à terre essayant d'effacer la gêne qui marquait son visage d'une jolie couleur rougeâtre.

Le blond dit doucement:

-Je...Désolé....Vraiment je ne sais pas ce qu'il m'as pris....

Sanael posa ses mains sur ses joues, puis devant ses yeux, il voulait cacher ce visage qui trahissait ses émotions.

Une colonie d'insectes dévalent mon estomac. Il est adorable! Il ressemble à un petit animal perdu, recroquevillé sur lui-même. Ses petites mains blanches enserrent son délicat visage qui a viré au rose.

Un rose doux, que l'on a envie de caresser.

Ayant mis ma raison de côté, mon corps réagis donc aux désirs qu'il perçoit dans ma conscience.
Ainsi mes mains vont-elles se poser sur celles, tremblantes, de Sanael. Elles relèvent un peu son visage pour me laisser plonger dans le puit de ses yeux verts. En leur fond je vois le reflet de mon propre regard, encadré par des paumettes qui aussi ont tournées au rouge, surplombant le fin sourire que dessinent mes lèvres.

-J'avais peur de tomber dans un sentiment plus douloureux que la méfiance envers quelqu'un. Tout ce qui est arrivé m'est imputable, j'en prend la totale responsabilité et le devoir d'y apporter compensations.

La question de comment y apporter compensation reste présente cela dit... Oh, je verrais bien. Premièrement devrait-je déterminer quels crimes ai-je commis envers ce petit être blond, dont la sensibilité me transperce le ventre de milles façons.

Lorsque Sana sentis les mains du roi sur les siennes, ses joues s'empourprèrent encore plus. Il se laissa faire, il resta silencieux. Etant légèrement "intimidé" par ce qu'il était en train de se passer.
Il fixa le roi, plantant son regard dans celui du roi qui semblait se noyer dans ses yeux. Le botaniste, revint un peu à lui lorsque le roi dit qu'il prendrait ses responsabilités.
Quelles responsabilités? Le petit blond baissa le regard, puis il s'écarta du roi il s'enlaça se tenant les bras comme pour se protéger.
Il dit d'une voix un peu confuse:

-Responsabilité?....Vous n'avez pas besoin de prendre vos responsabilité pour ça...Vous...ne me faite pas confiance, ce n'est pas votre faute, c'est la mienne...a ne pas paraitre fiable....Vraiment....Pas besoin de...

Aaaah non, il allait re-pleurer. Le blond ravala ses larmes, il releva son regard vers le roi, puis il lui adressa un sourire triste.
Il baissa de nouveau le regard au sol, puis il dit doucement d'une voix calme:

-Ne vous occupez pas de moi....Je....je n'en vaut pas la peine...

Il leva les yeux vers le roi, se serrant un peu plus. Il frissonnait il commençait à faire froid dehors. Le blond se frotta les bras, il essaya de se réchauffer ainsi.
Sana avait l'habitude de vivre dehors, mais il est vrai qu'il n'aime pas spécialement les changements de températures et surtout le froid.

Tout en essayant de se réchauffer, il dit en souriant poliment:

-Vous devriez rentrer avant d'attraper froid...Par ici il fait vite froid~

Ses cheveux détaché suivait le mouvement de la brise qui commençait à pointer le bout de son nez. Il devra tresser ses cheveux pour ne pas marcher dessus après, maladroit comme il est, il serait capable de marcher sur une de ses mèches... Mais ce n'était pas le moment de penser à ça...Sana baissa le regard à terre attendant que le roi ne lui réponde ou passe juste son chemin....

-Rentre avec moi!


Ces mots sortent de ma bouche avant même qu'ils n'aient traversé mon esprit.
Quoi? Rentrer avec moi? Qu'est-ce que je veux dire par là?

En fait si.... Peut-être comprendra-t-il avec ces trois mots balancés spontanément que je n'était qu'un imbécile en ayant fait la supposition qu'il n'était pas nette. Oh oui, un bel idiot.

Mais va-t-il seulement accepter cette proposition? D'autant que je n'ai toujours pas fait ce pourquoi je suis venu dans cette ville en premier lieu, à savoir rendre visite au Roi Fènnù...

Et si nous allions ensemble rendre visite au roi? Cela serait-il mal vu?

Mais je ne veux pas le voir de dos à nouveau... Ce petit être blond là. Bon, je reporterais ma visite au roi plus tard. Rien ne presse n'est-ce pas? Il me semble être moins important que ce jeune homme qui se tiens devant moi, en dépit de son prestigieux titre.

Repartir avec lui? Que voulait-il dire par là? Il invitait Sanael à venir chez lui? Non, ce n'était pas possible on invitait pas une personne dont on se méfiait...
Le blond réfléchis et il en vint à la conclusion que le roi lui demandait de rentrer chez lui, hors Sanael n'avait pas de "chez lui", il leva le regard vers l'homme à la peau bronzé et il dit:

-Je...N'ai pas de chez moi...

Il baissa alors le regard, puis il fut déconcerté par la question du roi....S'il voulait aller voir le roi de l'envie? Mais pourquoi ferait-il ça?
Sanael le regarda ses yeux exprimait son incompréhension, il dit un peu perdu:

-Le roi....De ce domaine? Mais...Pourquoi je devrais le voir?.....

Le blond n'avait pas saisit qu'en fait Alysya voulait le prendre avec lui. Le botaniste avait l'air tellement confus, il se mit à réfléchir puis il percuta enfin, puis il demanda après de longues minutes:

-Vous voulez...Que je vienne avec vous?

Il fixa le roi, dans un sens cette pensé le rendit heureux. Le blond le dévisagea légèrement, puis il se dit qu'il avait dit une bêtise, il rougis légèrement et il dit juste après sans laisser le temps au roi de répondre:

-Oh...Désolé, je...J'ai surement tord de me dire ça...Désolé...

Les joues du blond était redevenu rouge, son regard se baissa à nouveau, il se sentit idiot d'avoir pensé que le roi voulait le prendre avec lui.

-Si! Oui c'est ça! Enfin non non c'est pas ça tu n'as pas tort mais oui c'est ça!

Alalala mais soit clair une fois dans ta nouvelle vie!

-Je veux que tu restes avec moi! Et que je trouve un moyen de me faire pardonner, d'une part parce que je t'ai fait pleurer et d'autre part parce que je t'ai mal jugé et que tu es quelqu'un d'adorable, j'en suis sûr! Les deux mois qui viennent de passer, je n'ai cesser de songer à ce que je t'ai dis, de revoir ton dos s'éloignant de mon domaine, et de créer des maelström de scénarios dans lesquels tout aurait bien finis.
Alors ui je suis maladroit, pataud, je suis sûrement assez effrayant à l'heure actuelle et je ne me suis jamais autant pris comme un pied pour draguer quelqu'un mais je tiens absolument à ce que tu restes avec moi et que tu m'accordes une chance de me faire connaitre de toi!

Je reprend mon souffle. Dans mon élan mon bras avait saisi mon poignet, et en le relâchant laissa une marque rouge autour.

Je fixe le blondinet, en quête de sa réaction, de sa réponse, de son rejet, de son acceptation, de sa défiance, de sa méfiance, de sa confiance, de sa quoi-que-ce-soit-fiance...

-...?

Lorsque Alysya lui dit clairement qu'il voulait rester avec lui et le fait qu'il dise qu'il l'ai mùal jugé le soulagea en quelque sorte, un léger sourire apparut dur le visage du blond. Celui-ci se demanda pourquoi il était soudainement heureux d'entendre ça...
Il hésita un peu, puis il releva le regard vers le roi, doucement il se rapprocha de celui-ci et il dit d'une voix rassurante:


-Vous n'êtes pas effrayant....

Il posa sa main sur la joue du roi, puis il caressa doucement et il dit en souriant timidement:

-Vous êtes un peu maladroit par contre....

Il rit doucement, puis d'un coup il se rappella le mot "draguer"....Que voulait-il dire par là? Sanael fixa le roi, après quelques minutes son regard se baissa légèrement, puis timidement il demanda:

-Vous voulez que je vienne avec vous....Pour que je m'occupe de votre jardin?

Sanael avait bien entendu le mot "draguer", mais il avait un peu de mal à saisir ce mot. Déjà car cela était assez soudain, mais aussi parce que le roi n'avait pas été extrêmement clair avec ses propos....Et comme le botaniste est très très lent en ce qui concerne le relationnel....Le pauvre Alysya risque d'avoir du mal à faire communiquer ses sentiments au blond.

Tout en réfléchissant, le botaniste frissonna légèrement, il frotta ses bras. C'était étrange....Sa tête lui tournait légèrement,....Depuis quand avait-il ce poids à l'estomac? Sanael commença à trembler, puis il chuta en avant...Il fut contre le roi, le corps du botaniste était chaud et sa peau fremissait étrangement.

Le blond avait sans doute attrapé froid, comme son pouvoir fragilise son système immunitaire, Le blond tombe donc malade très facilement et ça va très vite.
Rapidement, la respiration du blond se fit rapide, comme s'il avait du mal à reprendre sa respiration. Tout fragile à ce moment là, ses jambes ne le tenait plus, si on ne le tenait pas, il chuterait surement au sol.

-Sanael!

Je le rattrape avant qu'il ne chute.

-Tu es brûlant!

Je l'allonge doucement le long du tronc où il s'était auparavant endormis. Une montée d'adrénaline, mon cœur s'emballe.

-Ça va aller? Tu m'entends?

Baisse de tension? Malaise? Arrêt cardiaque?

Les maigres notions que j'ai en secourisme tentent de me revenir en tête, avec pas mal de difficultés.

Qui puis-je appeler ici? Il n'y a personne dans les environs à part nous deux...

Bon. Je prends une décision rapidement et soulève Sanael dans mes bras. D'une part je le réchaufferait, d'autre part je pourrais aller chercher de l'aide. Fort heureusement il est léger comme tout et peu encombrant.
Hors du petit parc où nous étions nous retrouvons les habitations, et une partie de ma garde qui avait tenu à m'accompagner.
Comprenant vite la situation, le chef de garde appelle une voiture où je peux prendre place avec le petit blond. Quelques minutes passent et nous sommes chez un agent de santé.
Je lui explique la situation rapidement et lui confie mon petit blond avec beaucoup de peurs.
Il n'y a plus qu'à attendre.
Je regarde son torse se soulever rapidement, étendu sur la table de soin.

Sanael se sentait comme flotter, instinctivement il s'aggripa au roi quand celui-ci le transporta, il passa un de ses bras autour du cou de l'homme qui le transporté.
Il se laissa docilement faire, il était un peu dépaysé il avait du mal à comprendre ce qu'il se passait autour de lui. Le blond resta donc désespérément accroché au roi.

Ce n'est qu'une fois arrivé chez le medecin que Sana réagis, il était allongé sur une table... Il se sentait mal à l'aise, les murs et la lumière blanche, l'odeur si familière des médicaments dans la pièce.
Divers souvenir de sa vie d'avant lui revinrent en tête, quand il ne pouvait marcher, quand il était cloué au lit.
Sanael commençait à se demander si tout ce qu'il avait vécu à Second Life avait été un rêve, le médecin se rapprocha de lui et commença à l'examiner.

Le botaniste commença à paniquer, est-ce que ses jambes fonctionnait? Est-ce qu'il les sentait? Doucement Sanael demanda:

-Mes...jambes....

Le medecin qui était en train d'écouter la respiration du blond, fut surpris, il demanda:

-Vous avez mal aux jambes?

Sanael qui était complètement dans le vague ne faisait que répéter "mes jambes, mes jambes,....". Le médecin ausculta les jambes du blond, mais il n'y avait rien. Puis Sanael commença à fondre en larmes, même s'il sentait ses jambes il avait peur que celle-ci ne lâche...
Le médecin compris que le blond était en train de paniquer, le médecin appela le roi pour qu'il vienne rassurer le blond. Qu'il vienne lui prendre la main, il dit:

-Tenez lui la main s'il vous plais...

Le medecin s’absenta quelques secondes, pendant se temps, Sana agrippa désespérément le bras d'Alysya fermant les yeux et pleurant légèrement, d'une voix fébrile il répéta le nom du roi, il semblait s'apaiser un peu.
Le médecin revint avec une seringue, il administra un médicament au petit botaniste qui se calma aussitôt.
Le botaniste s'endormis aussitôt, il resta accroché au roi même endormis.
Le médecin releva son regard vers le roi et dit:

-Il a juste attrapé un coup de froid, mais son organisme est très fragile donc cela peut être dangereux pour lui... La fièvre est inquiétante, je lui ai administré un calmant et quelques antibiotique, ça devrait aller...Il faut qu'il dorme et reste au chaud pendant quelques jours...

Il avait dit ça d'une voix rassurante, puis le médecin pris un air inquiet et dit pensivement:

-Par contre....Pour ses jambes, il n'y avait rien, donc je ne sais pas pourquoi il s'est mit à parler de ses jambes... Je pense qu'il était un peu en train de délirer, donc il ne faut pas s'inquiéter...mais une fois qu'il sera réveillé essayez d'en discuter avec lui, d'accord?

Mal à l'aise dans cette situation inhabituelle, j'écoute les recommandations du vieil homme avec soin.
Ce n'est qu'un coup de froid..
Les mains frêles de Sanael sont toujours agrippées à mon bras. Je ne cherche pas à l'en détaché, quelque peu rassuré par ce contact.

-Oui, j-je lui en parlerais...

Il finit par me tendre une feuille où étaient griffonnés rapidement quelques lotions. Je la lui prend et le remercie chaleureusement, laissant le soin du payement à mon chef de garde, bien plus aisé que moi avec le monnayage de ces lieux.
Doucement je reprend Sanael dans mes bras, sa tête tombant avec la mollesse du corps endormis sur mon épaule. Sa respiration calmée par l'injection caresse mes cheveux et ma nuque, provoquant une succession de frissons.

Oubliant complètement que je devais aller rendre visite au roi de l'Envie, je m'en retourne dans mon propre fief. Plus vite j'y serait plus vite Sanael sera dans le lieu le plus adapté au repos.

Quelques minutes suffirent ainsi pour que je puisse allonger le jeune botaniste dans mon propre lit, le plus grand, moelleux, chaud lit de tout le palais.
La somme de stress ingérée m'assomme soudain. Pris d'une grande fatigue à mon tour, je fait un ultime effort pour glisser une épaisse couverture sur le blondinet endormis et moi-même.
Il n'est plus en danger, je peux m'accorder du repos.

Nos respirations s'accordent et je rejoins le jeune homme dans un profond sommeil.

Sanael se laissa transporté docilement, en même temps il était endormis. Il ne vit pas ce qui était en train de se passer, une fois dans le lit du roi, une fois celui-ci à côté de lui, il se blottis contre Alysya.
Il resta contre le roi, son corps était encore chaud, mais la chaleur sous la couverture était agréable, le blond glissa ses bras autour de la taille du roi, il posa sa joue contre le torse de celui-ci son souffle parcouru la peau du roi.

Sanael resta ainsi à dormir jusqu'au lendemain. Au petit matin, la fièvre du blond avait un peu baissé et il se réveilla, il eut un peu de mal à se réveillé. Ses muscles était comme de la gelée, le botaniste ne bougea donc pas.
Il pu seulement sortir la tête de sous les couvertures. La lumière de la pièce était tamisé, elle ne lui agressa pas les yeux. Son regard encore endormis fixa le visage du roi, Sanael se hissa jusqu'au coussin qui soutenait la tête d'Alysya, puis il posa sa tête face à celui du roi.

Le botaniste resta silencieux, il fixa simplement le roi, il était à quelques centimètres de son visage, mais cette proximité ne le dérangea pas. Il faut dire qu'il était encore à moitié endormis, puis en fixant le roi, il sentis ses paupières devenir de plus en plus lourde... Sanael avait encore besoin de dormir, son corps le sentait, alors il se rendormis aussitôt, son visage restant proche de celui du roi, il se rapprocha même un petit peu sans s'en rendre compte.
Les mains du blond était resté sur les hanches du roi, sa respiration était redevenu normal, mais la fièvre avait fait rougir ses joues. Ses cheveux qui n'avait toujours pas été tressé étaient un peu emmêlé le long des draps. Sa poitrine se soulevait doucement en suivant sa respiration, inspirant, expirant par ses fines lèvres entre-ouvertes.

Le blond était donc profondément endormis face au roi.

Je ne rêve pas. Je n'ai jamais rêvé. Seulement des cauchemars. Il en est un que je fit cette nuit, incluant Sanael. Le schéma basique du cauchemar, Sanael était en danger, je voulait l'aider mais j'avait beau courir impossible d'avancer de ne serait-ce qu'un millimètre.
Comme d'usage je m'éveil sans laisser paraître le stress qui m'avait prit l'effet réparateur de mon sommeil.
Mais un nouvel élément viens faire accélérer mon cœur.
Le visage de Sanael est à deux centimètres du miens. D’instinct je m’immobilise. Qu'est-ce que je fait maintenant?! Pourquoi est-il là? qu'est-ce qu'il fait?
Oh
Il dors.
Bon.
Qu'est-ce que je fait?
Un désir me passe par la tête tandis que mon regard louche vers les lèvres fines du garçon. Ses joues sont encore rouge, il a toujours de la fièvre.
Je lève une main pour la plaquer contre son front.
Est-ce que je peux endormir une maladie?
Je n'ose pas essayer de peur que je n'enfonce le botaniste dans un sommeil encore plus long. Je me redresse lentement, en essayant de ne pas faire bouger la couverture qui nous protège. Je passe une main de l'autre côté du corps de Sanael, me retrouvant au dessus de lui. Mes cheveux tombent emmêlés autour de mon visage. Heureusement ils ne sont pas assez longs pour touch... Oh, il semblerait que mes cheveux aient poussés.
Je veux relever la tête pour ne pas réveiller le jeune blond par mes cheveux, mais par une force contraire ça me fait appuyer les mains dans le matelas et rebondir un peu le corps du petit être blond.
Maladroit que je suis, c'est pas possible ça...
Je me mord la lèvre, immobilisé, mes bras encadrant le corps du garçon, mon visage surplombant le siens.