Comment se retrouver assaillit de garde en trois coup de cuillère à pot? C'est très simple faite comme Sanael et soyez inconscient.

Par une belle matinée notre jeune botaniste était partie une nouvelle fois à "l'aventure" suite à plusieurs recherche "désespéré", il avait enfin trouver des informations sur la Lullaby ou autrement nommé "la fleur du sommeil".
Le petit blondinet avait chercher pendant des semaines cette fleur qu'il avait vu dans un vieux grimoire à la grande bibliothèque de Zero. Enfin il avait trouver l'endroit où se trouver cette fleur.
De ce fait, Sanael parti en exode pour retrouver la fleur tant convoité, comme à son habitude il était partie à toute allure, une fois qu'il à un objectif en tête il ne peux se le retirer de la tête.
Ici sont objectif était Lullaby, il parti pour Desidia avec la ferme conviction de retrouver cette fleur, d'après ses informations celle-ci se trouvait au Royaume de Morphée et ne poussait qu'a cet endroit.
Le blondinet mit un certain temps à arriver à Desidia, une fois arrivé c'était la fin de journée il était encore jour, mais le soleil se couchait doucement donnant de douce couleurs chaudes au ciel.

Sanael arriva devant les portes du Royaume de Morphée, les grandes grille était fermé, posté devant elle deux garde massif. Le blondinet voulait juste accéder aux jardins, il s'avança vers les gardes, il releva la tête vers un des deux gardes.
Celui-ci était vraiment plus grand que lui, il suffisait qu'il relève la tête pour que l'on puisse enfin apercevoir ses yeux d'un vert émeraude que cachait auparavant le large rebord de son chapeau. Lorsque le garde vit le visage du jeune homme, il fut pendant une fraction de seconde troublé, il faut dire que Sanael avait un charme assez singulier, il attirait le regard sans vraiment le vouloir. 
Le garde n'avait donc pas coupé et fut légèrement fasciné par Sanael, mais bien vite il fut "ramené" à la réalité lorsque le blondinet se mit à parler:

-...Excusez-moi, j'aimerais aller dans les jardins...

Le garde refusa l'accès à Sanael, le blondinet tenta désespérément de négocier avec le garde, mais à force d'insister celui-ci le poussa violemment. Sanael tomba à terre, il s'écorcha les poignets et une partie de la mains droite en tentant de se rattraper au sol.
Sanael se releva et reparti un moment, il pensa ses blessures avec des bandages. 
Il aurait pu repartir, mais il était déterminé. Le fait de s'être fait "jeté" avait attisé en lui l'envie de voir cette fleur encore plus qu'avant, il fit le tour du royaume, jusqu'a arriver à l'arrière aux niveaux des jardins.
Il réussit à passer par dessus les grandes barricade en fer forgé en grimpant à un arbre et en passant par dessus les barricades. 
Le blondinet retomba de nouveau à terre ré-ouvrant la blessure à sa main, la plaie c'était un peu plus ouverte. Il se releva épongea un peu le sang, il regarda autour de lui, il était enfin dans les jardins.
Le botaniste se dirigea assez peu assuré dans le jardin, lentement et doucement il se déplaça avec méfiance faisant attention à ne pas faire de bruit, il explora les jardins qui était magnifique, pleins de plantes et de fleurs exotique pleins de beauté, aux senteurs varié.
Sanael oublia bien vite où il se trouvait, il devint comme un enfant dans un parc d'attraction, les yeux pétillant et le sourires aux lèvres, allant à droite , à gauche regardant avec admiration les plantes se trouvant devant lui.
Il sortis un carnet prenant en note et en croquis les plantes, puis enfin il trouva enfin Lullaby, il s'approcha de cette fleur... Elle était magnifique, ses couleurs était sublime, Sanael voulut la toucher, mais il sursauta lorsqu'il entendit un garde l'interpeller.

Sans trop réfléchir le blondinet se mit à courir, le garde le poursuivit et sonna l'alerte, totalement paniqué, Sanael qui n'avait pas beaucoup d'endurance se sentis vite pris au piège. Le souffle court et les larmes aux yeux, il trouva une fenêtre entre ouverte, c'était vraiment une ouverture très fine, mais avec sa silhouette frêle, il réussit à passer.
Il repris doucement son souffle, il se releva et se remit à courir silencieusement dans les long couloir. 
Aucune porte ne s'ouvrait, il voulait se cacher quelque part et repartir ensuite, Sanael entendit des bruits de pas, paniquant il entra dans la première pièce venu, courant les yeux fermé.

Le blondinet courut à perdre haleine, puis il trébucha, mais il ne se fit pas mal, il était atterrit sur quelque chose de mou, de doux et soyeux. Cela ressemblait à des draps, apparemment il avait atterrit dans un lit, il ouvrit doucement les yeux et il remarqua qu'effectivement il était bien sur un lit, la lumière de la pièce était tamisé et agréable.
Sanael tenta de se relever doucement, mais il se rendit compte qu'il y avait aussi quelque chose d'autre que les draps sous lui, une sorte de mur chaud... C'était un... Homme? Sanael se recula surpris, il se cogna la tête contre le mur faisant tomber son chapeau, son carnet lui échappa des mains, maintenant il était totalement piégé, c'est du moins ce qu'il s'était dit. 

Il regarda furtivement devant lui en direction de la "personne" qu'il avait bousculé pensant que celle-ci allait le mettre dehors, les larmes aux yeux, il se recroquevilla tout tremblant mettant ses mains blessé devant son visage une position défensive...
Puis d'une voix faible il dit:

-Je...Je suis désolé...désolé...Je ne voulait pas... Je veux juste voir Lullaby....

A cet instant même avec son immense pouvoir Sanael paraissait faible, il faut dire qu'il n'aimait pas utiliser son pouvoir pour faire du mal, un signe de faiblesse ou bien une gentillesse excessive? qui sais... En fait c'était surtout qu'il oubliait bien vite qu'il avait des "pouvoirs, pourtant son apparence frêle cachais un pouvoir capable de le défendre.

-Mhpf!
La chûte soudaine d'un corps non identifié me coupe la respiration. Qui? Qui ose me déranger durant mon sommeil? Ah, le félon! Je le ferait payer.
Maintenant bien réveillé, je me redresse sur mes coudes pour voir l'objet de ma colère.
La première chose qui happe mon regard, ce sont deux grands yeux verts. Un doux vert émeraude, plus léger que le vert absinthe qui me drape.  
Viennent ensuite ces lèvres, légèrement rosées. Tremblantes et humides, elles semblent murmurer des propos que je ne puis ouïr.
-Quoi?
Aaaah oui, peut-être qu'enlever mes écouteurs serait un bon départ. Un petit "pop" et l'objet laisse déferler un concert de cris, de basses sourdes et de guitares déchaînées dans ce qui était auparavant le silence paisible de cette pièce. Ah~ Quelle douce mélopée.
-qui es-tu, insolent, pour oser troubler le sommeil du roi?
Oui je me la joue grands ducs tout ça. Mais ON ne me réveille PAS dans mon DIVIN sommeil. Même quand on a une bouille d'ange. Si je n'avait pas autant confiance en mes capacités, je l'aurais surement déjà à demi-égorgé tant le souvenir de mon dernier "réveil-surprise" est présent.
Mes yeux d'absinthe retournent s'accrocher au chatoiement de ceux de l'étranger. Ou étrangère? Le physique de cet individu est si frêle, cela ne serait point étonnant qu'il s'avère être une demoiselle. Peut m'importe, je prend les deux.
-Répond, vite et bien, ou il t'en coûtera!
Déjà je lui fait ressentir un petit aperçu de ce qui pourrait l'attendre. Mon visage se rapproche doucement du sien, et mes lèvres s'approchent des siennes. Un souffle, et tout s’apaisera de nouveau.




























(j'sais pas si c'est utile, mais le p'tit Alysya il écoutait ça:




)

(by the way j'm'excuse pour avoir mis tant de temps à répondre si peu /o/ )

Décidément, le petit Sana n'avait pas de chance. Il était tombé sur le roi, lorsque celui-ci s'adressa à lui, il fut pris de panique, il tremblait de partout. Le petit botaniste ne savait aps quoi répondre, enfin si il savait quoi répondre, mais il n'arrivait pas à répondre. 
 Il avait ouvert ses fines les lèvres, mais aucun son ne daignait en sortir. Sana regarda autour de lui pour trouver une échappatoire, puis lorsque le roi réitéra sa question, il baissa ses mains qui était resté devant son visage. Puis il leva enfin le regard vers le roi, il fut surpris de voir le roi se rapprocher autant, il effleuré presque ses lèvres, Sanael ne réagis pas de suite. Puis il rougis légèrement et posa ses mains sur les épaules du roi avant de l'éloigner, même s'il n'était pas très fort, il le repoussa tant bien que mal en douceur. Il tourna la tête et répondit faiblement d'une voix tremblante:

-...Sa...Sanael...Je suis botaniste....Je suis venu voir Lullaby... mais je me suis fa...

Il ne pu finir sa phrase, un grand fracas se fit entendre dans la chambre, plusieurs gardes entrèrent dans la pièce. Ils hurlèrent contre le petit blond, lui demandant de s'éloigner du roi, Sanael ne voyait qu'une option pour se sortir de là...La fuite, en un bond il sorti hors du lit et contourna les gardes, il était très agile et rapide même s'il n'avait aucune endurance. 
Il aurait pu fuir tranquillement, mais un garde qui n'était pas encore rentré dans la pièce bloqua la sorti. 
Sana s'arrêta, il sera contre lui son sac et recula d'un pas, il tourna les talons pour trouver une autre échappatoire, mais il c'était fait encerclé. 
 
Le petit blond était fait comme un rat, il avait vraiment peur, mais il ne devait aps se laisser faire. Un des gardes hurla et saisit Sana par le bras. Il le sera très fort, le botaniste laissa échappé un petit cris de douleur. Il dit faiblement:

-...Ne me touchez pas....lâchez moi...

Un deuxième hommes attrapa son bras. Le petit botaniste débattit, puis se recroquevilla sur lui-même et cette fois il troqua sa douce voix légèrement aiguë, par une voix plus grave:

-Je vous ai dit de ne pas me toucher!

Sur ses mots des ronces  sortit de sa chair au niveau de ses poignets, les ronces entourèrent son corps. Les hommes tenant précédemment les bras de Sana effondrèrent au sol, leurs visage était livide. Les épines de Sana était empoisonnés, juste une égratignure et c'était un long et lent supplice qui se mettait à tuer peu à peu l’organisme de la personne infecté. 

Les gardes ne comprenant pas pourquoi leurs collègues était à terre, il se jetèrent sur Sana, mais tout ceux qui le touchèrent tombèrent à leur tour. Les corps inertes autour de lui le paniqua ce n'était pas vraiment voulut. Il se laissa tomber au sol puis doucement les ronces retournèrent d'où elle venait ne laissant que des plaies ouvertes et saignant c'était douloureux, mais il ne laissa rien paraître sur son visage.
Il soupira, puis fouilla son sac pour en sortir des fiole et une seringue, il marcha à quatre vers le corps le plus proche. 
Il devait agir vite, le poison était mortel, il devait donner l'antidote rapidement. Silencieusement et avec attention, il se mit à donner l'antidote aux gardes à terres. Il y passa quelques minutes, puis une fois la tache accomplis il afficha un sourire satisfait content d'avoir pu sauver les personnes empoisonné, ceux-ci reprenait un peu de couleur. Leurs regard vitreux reprenait aussi un peu de vie. 

Sanael n'aimait pas blessé les gens, c'est pour cela qu'il avait toujours des antidotes sur lui.
Il se releva, mais sa cheville fut attrapé et tiré. Il retomba à terre sur les genoux et poussa un cris de douleur surpris:

-Ah!...

Le petit blond regarda derrière lui pour voir qui l'avait attrapé, mais il n'eut pas le temps de tourner la tête, un des gardes avait repris des forces et l'avait assommé. Lui donnant un violent coup à l'arrière de la nuque, peut être trop violent, il ne faut pas oublier que Sana est faible physiquement. Sana tomba lourdement en avant, c'était à son tour d'être inerte en plus ses plaies étaient encore ouverte et pas franchement jolie à voir.

J'ai regardé la scène avec un petit air blasé, au début. Ce n'aurait pas été le premier gosse à être arrêté sous mes yeux.
Mais voilà que ça devient intéressant! Je regarde avec un puissant intérêt les sombres épines déchirer la peau pâle et s'enrouler autour du corps frêle de "Sanael". Mes gardes tombent, comme de vulgaires insectes dont on aurait coupé les ailes. Inutiles qu'ils sont. Le spectacle est agrémenté de bref cris de douleur et de surprise, jusqu'à ce que tous soit à terre. L'intrus se tient au centre de l’hécatombe, tremblant et saignant. Plus de trace des ronces.
Le voilà qui agis étrangement. Il s'approche de chacun des gardes, et semble leur administrer un médicament. Quoi qu'il en soit, peu à peu, ils reprennent leur esprit et un ou deux se relèvent. "Sanael" ne le remarque pas, et je me retiens bien de lui faire la remarque. Je regarde donc passivement un des garde arriver derrière le blond (prenons en parti que ce soit un garçon, parce qu'une fille aussi plate ce serait triste) et lui asséner un violent coup à l'arrière de la nuque.
-Attendez le jetez pas.
-Mais, sire..
-Oh ta gueule.
Je fait l'effort de me sortir de mon lit pour récupérer le garçon.
-J'm'occupe de lui, c'est bon.
-Mais, sire!
D'un geste souple je me penche vers lui et l'embrasse doucement, tandis-que mon souffle l'emporte et fait lourdement tomber son corps.
Les autres gardes reculent, en silence. L'envie de rester assommé pendant plus de 24h ne les enchante guère.
-...Et alors? j'vais pas le porter moi-même tant que vous y êtes?
L'un d'entre eux comprend le message et se précipite pour mettre le jeune homme sur son épaule. Des filets de sang coulent le long de ses bras, laissant des traces pourpres sur mes tapis. Ha... Va falloir que quelqu'un nettoie ça.
-Aller aller, on s'dépêche! S'il continue comme ça mes tapis seront bon à jeter, et le rachat se fera sur votre paye.
Oh, miracle, il va plus vite soudainement. Ensemble, nous nous dirigeons vers l'infirmerie royale.
Une fois le blond pris en charge, je m'assois dans un des somptueux fauteuils qui ornent la salle d'attente. Plus qu'à attendre qu'il se réveille.

C'est plutôt avec difficulté que Sana ouvrit les yeux, tout son corps était lourd. Ses pupille verte était légèrement brillante et humide, il avait mal. Il avait perdu pas mal de sang, le petit botaniste avait du mal à situer ou il se trouver. La première chose qu'il remarqua c'est qu'il était allongé sur quelque chose de moelleux et chaud, la lumière de la pièce était douce et agréable.
Sana s'appuya sur ses avant bras pour se relever doucement, il avait mal aux poignet pourquoi? Il regarda ses blessure panser, puis ce qu'il s'était passé lui revint en mémoire.
Il ne paniqua pas, il se demanda seulement où il avait atterrit. Le fait d'avoir dormis l'avait aidé à récupérer son calme et surtout sa raison, il pourrait de nouveau raisonner normalement.

Le blond tourna la tête pour inspecter la pièce, mais une douleur au niveau de sa nuque lui fit pousser un gémissement de douleurs. Des larmes commencèrent à pointez le bout de leur nez, il se frotta la nuque. Il était dans un sale état, même s'il avait été soigné, il lui restait pas mal de blessure. Il soupira, puis attrapa sa longue tresse. Il retira la cordelette qui retenait ses cheveux, sa tresse se délia d'elle même. Sana avait maintenant les cheveux détaché, il ressemblait un peu à une nymphe des bois avec les cheveux détaché et ses vêtement vert découvrant juste ce qu'il faut de peau.

Il avait perdu son chapeau ce qui l'attrista un peu, mais il ne devait pas s'attarder, il tira la cordelette entre ses mains, c'était en fait une cordelette faite avec des plantes médicinales très puissante. Il en gardait toujours un bout sur lui cacher dans ses cheveux.
Sana se mit à mordiller le lien de  plantes, ce n'était pas très bon à manger. Mais comme on dit "plus un traitement est mauvais, plus il est efficace".
La médecine de Sanael était très efficace, c'était un très bon botaniste qui avait une connaissance des plantes plus que parfaite. La douleur et la lourdeur de son corps s'envola aussitôt.

Il souris fier de lui, il était bien content d'avoir pensé à cette petite astuce, malheureusement maintenant sa longue chevelure blonde le dérangeait, il n'était pas très fan de ses cheveux, ils étaient beaux, mais rêches s'il y prenait un peu plus soin ils seraient surement soyeux, mais ce n'est pas son intérêt premier.
Sana marcha d'un pas léger vers la fenêtre qui se trouvait à côté de son lit, il l'ouvrit et regarda dehors. Il se demanda comment il allait s'échapper.

C'était peut être un peu haut pour sauter, surtout qu'en dessous de la fenêtre il y avait un rosier. Il pensa à haute voix:

-....Si je saute là, je risque d’abîmer le rosier....mhhhh....Il faudrait que je saute assez loin pour les éviter...

Sana s'inquiétait plus pour le rosier que pour lui même, un botaniste en puissance. Il posa un pied sur le rebord de la fenêtre, il soupira il n'allait pas y arriver même en y mettant de la bonne volonté c'était trop loin, mais il n'allait pas rester ici à pourrir éternellement.
Il redescendit son pied qu'il posa à terre et soupira, il fixa le jardin extérieur. Comment avait-il fait pour en arriver là? Il voulait juste voir une fleur... Le jardin était tellement beau c'était du gâchis de ne pas le faire découvrir à d'autre, Sanael resta ainsi à fixer le jardin le regard perdu dans ses pensées.

Ah... Voilà que je me suis assoupis. Me demande depuis combien de temps. Le soleil est descendu caresser son amante, Décorant le ciel de nombreuses nuances de feu.
Je me cambre longuement sur le fauteuil, savourant avec délisse la douce sensation des vertèbres se remettant en place. Un frisson parcours mon corps encore endormi. Un oeil absinthe s'ouvre, péniblement suivit par un autre.
Que fait-je ici?
Ah... Ah oui, m'souviens. C'est le gosse qui m'est tombé dessus qui a premièrement dérangé mon repos. Avant de se faire sauter dessus par ma garde, mettre cette dernière hors d'état de nuire, la... Remettre en état de nuire, et en subir les conséquences.
Bon, allons voir l’importun. Il aurait normalement dû se réveiller, malgré la force du coup qu'il a reçu. Par ailleurs, je crois avoir été trop rude avec son "agresseur", ce bon gars risque de pas se relever avant demain soir... Peu m'importe je suis le roi.
Sans mises en garde, en parlant de gardes, j'ouvre la porte. Le risque de surprendre le jeune homme autant vêtu qu'Adam à ses début étant assez réduits, je ne vois pas d'utilité à m'anoncer. Et quand bien même, je ne me serait encore moins annoncé.
-Ah! J'avais juste.
En entrant dans la salle de soins mon regard accroche la silhouette du petit homme vert - Un extraterreeeeeeeeestre- près de la fenêtre.
-Hey, c'est pas parce que t'es emprisonné pour une bonne partie de ton existence qu'il faut vouloir en finir avec la vie, gars.
Je le fait sans aucun doute sursauter, mais avant qu'il ne puisse répondre je le rejoint et ferme la fenêtre. Au moins maintenant a-t-il une idée de ce qui l'attend, s'il ne le savait pas déjà.
-Tu rafraîchis la pièce en plus à laisser ouvert comme ça.
Un geste discret me laisse remettre une mèche de cheveux blonds derrière ses oreilles. Elles ont l'air tout ce qu'il y a de plus normal, ce n'est donc pas un elfe (en même temps vu sa taille...) ni un quelconque lutin.

Le blond sursauta légèrement lorsqu'il entendis une voix s'adresser à lui. Il se retourna et reconnu le roi. Pour Sanael roi ou pas roi c'est la même chose, il n'est pas le genre à s’aplatir devant un titre. Et puis le petit botaniste était poli, mais sauvage.

Le petit botaniste s'adossa au mur, il essayait d'assimiler ce que l'homme au teins halé venait de lui dire. Sana était un peu lent, il avait un peu de mal à réagir quand on lui parlait.
Puis lorsque le roi ferma la fenêtre et qu'il toucha ses cheveux, il se crispa. Sana aimait que très moyennement que l'on touche à sa tignasse. Il planta ses pupilles vertes dans le regard du roi, il n'avait pas peur de lui loin de là.
Il répondis spontanément:

-Mais!...Il ne fait pas froid...Et je ne voulais pas me tuer...ça fait mal de revenir à la vie... En plus comme je n'ai pas d'habitation fixe je réapparais n'importe où...

Sana avait pris un air plus qu'embêté, il tenais plus que tout à sa liberté. Puis ce qu'avais dit le roi lui revint à l'esprit. Il pris un air paniqué, il attrapa en douceur le haut  du roi, puis il rapprocha son visage du sien et demanda paniqué:

-Prisonnier?.....Moi? comment ça? Je ne peux pas être privé de ma liberté..

Subitement il se sentis mal, il devint blanc comme un linge et trembla doucement. Sana n'aimait pas rester coincé entre quatre murs. A choisir il préférait largement mourir, au moins à sa réinitialisation il serait autre part. Il était en train de  réfléchir intensément, à sa manière de se "suicider" après tout son corps contenait de quoi le tuer plus d'une centaines de fois.
Il eut une idée, il releva la tête vers le roi et demanda:

-Je pourrais être prisonnier dans le jardin?

Idée certes farfelue, mais il ne voulait pas se faire hara-kiri. S'il n'avait pas le choix il le ferais. Mais avant tout il voulait voir sa fleur.
Aussi il devait récupérer son carnet, il l'avait laissé tombé dans la chambre du roi, mais il ne s'en rappela pas de suite, ça lui reviendra en mémoire à un moment ou à un autre.

-Gné?
En voilà une étrange idée. Je le regarde, longuement, trèèèèèèèès longuement, au point de mémoriser chaque grains de sa peau pâle.
-Pourquoi le jardin?
Je me penche vers la fenêtre par laquelle il regardait.
Mon jardin.
Celui que j'ai mis plusieurs mois à aménager pour qu'il soit le plus harmonieux possible. Chaque plante à été pensée, posée, chouchouter pour créer un cadre proche de la perfection.
Et au centre de ce maelström d'odeurs et de couleurs se trouve la seule et unique fleur de la race des plantes sommeils. Le trésor le plus précieux de tout mon royaume.
-Penses-tu vraiment que je vais laisser un parfait inconnu, qui est entré par effraction jusqu'au coeur de mon sacre saint royaume, vagabonder en totale liberté dans l'endroit le plus cher à mes yeux et à mon coeur?
Je regarde le garçon de haut en bas. Ses ongles sont sales. Ils cachent une couche de terre fine.
Son pouvoir m'intrigue par ailleurs. Il semble être lié aux plantes, d'une certaine façon.
-Pourquoi t’intéresses-tu à ce jardin? Pourquoi ne pas plutôt prier pour ta liberté, ou une réduction de ta peine?

La réaction du roi amusa Sana qui ne pu s’empêcher de pouffer de rire. Puis il se retenu de rire vu que sa situation n'était pas vraiment prêté à la rigolade.
Il repris son expression habituelle, il planta son regard dans celui du roi, il n'avait pas peur de lui ou de ce qu'il pouvait lui faire. Après tout il ne semblait pas méchant, le botaniste était maintenant détendu. 
Il écouta sagement les questions du roi, jetant de temps à autre un regard vers le jardin.
Il répondis sans trop réfléchir:

-Parce qu'il est magnifique...Je n'aurais pas envie de partir si je suis détenu là-bas~

Il souris joyeusement. Puis la seconde question le "refroidis" un peu. Il pris un air pensif et embêté, il resta silencieux et écouta les autres questions du brun.
Sana s'adossa à la fenêtre, puis il soupira et dit sérieusement:

-Et bien...Je suis seulement intéressé par le jardin...si je suis entré par effraction c'est à cause des gardes, je n'aime pas les endroits clos...

Il continua un peu plus "passionnément":

-J'aime la nature, j'ai décidé de dédier ma vie aux plantes et aux fleurs...Le reste ne m’intéresse pas, je vie au jour le jour avec les végétaux... Je n'ai pas de raison de demander pénitence, de toute manière si je suis emprisonné entre quatre mur, je ne risque pas de rester très longtemps, je me fanerais...

Oui il se fanerais, comme une fleur c'était l'un des effets secondaire de son pouvoir, son corps contenait une multitude de plantes et de végétaux pouvant pousser instantanément. Son ADN s'était en quelque  sorte mélangée avec les plantes. C'était comme si il était devenu un "homme-fleur"
Sana laissa son regard se perdre dans le vide, puis il soupira et dit d'uns voix las:

-Je suppose que ce n'est pas possible que je reste prisonnier dans le jardin, n'est-ce pas? J'aimerais vraiment étudier ces fleurs, je n'abandonnerais pas si facilement...

Sana était très têtu, il voulait étudier les plantes de ce jardin, il avait dit sa phrase avec une voix très déterminé. Il planta de nouveau son regard dans celui du roi et dit d'une voix embêté:


-Vous savez, ça fait mal de se flétrir si je dois rester enfermé, je préfère mourir en souffrant un peu en un instant plutôt que souffrir le martyr pendant des jours.

Il sourit doucement. Il dit innocemment comme si de rien n'était en prenant un air pensif:

-J'hésite entre l'étouffement avec un poison, ou faire cesser les battements de mon cœur avec une ronce...

C'était effrayant, mais aucune émotion négative comme la peur ne transparaissait sur son visage, il se posait sérieusement la question. Il sourit doucement puis il s'assit sur le lit, puis il balança ses jambes dans le vide un peu comme un enfant. Sana glissa son regard vers la fenêtre, il avait réellement envie d'aller dans le jardin. Mais s'il devait se résigner à abréger ses "jours" il le ferait, il n'aurait qu'a revenir plus tard une fois réinitialisé.

Je le regarde un instant, un peu stupéfait.
Il parle sérieusement là? Bon je sais que dans ce monde, mourir n'est pas une fin mais quand même quoi... Je suis pas encore habitué à la barbarie de ce monde. Parce que oui, hein, chacun ses faiblesses, j'aime pas le sang. Oui c'est con. Mais voilà. Vos gueules.
-Flippant...
Ah... Je viens de remarquer qu'au cours du discours du garçon, mon visage s'est figé en une grimace mi-dégoûtée, mi-ilestbizarreceluilàjeferraismieuxdelelaisserpartiretplusjamaislevoir. Par politesse je force donc le-dit visage à prendre un moue plus... plus jedonnelairdenavoirrienàfoutremaiscestpasvrai.
-Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutututu(rlututu) disais que c'était parce que t'aimais la nature, hein?
BON. Réfléchissons...
-Je sais. Si tu es capable de m'endormir en me racontant le pourquoi du comment du fonctionnement et de la présence de ces ronces dans ton corps, je t'autoriserais à avoir 2h de promenade en mon humble compagnie RIEN QUE CA une fois par jour au plus beau moment de la journée. Le reste du temps tu seras obligé de rester dans l'enceinte du château.
Je lui tend une main franche, et vais jusqu'à afficher -moi, vous rendez-vous compte? - un large et accueillant sourire.
-Ca te vas petit blond?

Sana fixa le roi, il était amusant. Il l'écouta sagement, puis souris en entendant la propotion de l'homme, c'était un paris? Sana était doux, mais une fois qu'il s'agis de jouer il deviens plus espiègle, il pris la proposition du roi pour un paris, donc un jeu... Donc il le pris très sérieusement.
Il pris tout de même une mine songeuse, puis il pris la main du roi et la sera doucement. Il lui sourit tendrement et dit:

-D'accord~

Il attira à lui le roi, pour le faire chuter sur le lit. Il amorti la chute du roi avec son propre corps, puis il le sera contre lui entre ses bras. Il n'était pas spécialement fort alors le roi pourrait très bien partir, mais il tenta tout de même de le maintenir fermement contre lui.

Il commença à dire tout en s'adossant à la tête de lit:

-Alors....Par quoi je vais commencer?...Ces ronces sortes lorsque mon corps ressent une douleurs physiques et que la partie reptilienne de mon cerveau se sent en danger... La partie reptilienne donc celle qui réunis l'instinct de survis, la fuite, le plaisir, la peur...

Il s'arrêta quelques seconde pour caresser les cheveux du roi d'une main, puis il tendis devant lui une de ses mains et continua:

-Ces ronces sont un réflexe, elles font partie de mon pouvoir...C'est assez douloureux à utiliser, mais je peux faire pousser des plantes dans ma chair.... Mon corps contient une multitude de plantes, ou plutôt c'est une énorme banque de donné avec les caractéristiques des plantes... mon ADN s'est mélangé à celui des plantes je peux ainsi créer des plantes ou des hybrides de plantes...

Il fit pousser une plante dans sa main, mais cette fois-ci aucun sang ne coula, puis la plante disparut.

-Je peux aussi utiliser les caractéristiques des plantes sur mon propre corps... mais en contrepartie, cela le fragilise...

Tout en parlant, Sana utilisa son pouvoir, son corps commençait à dégager une odeur sucré presque imperceptible, mais une fois respiré on s'endors plus facilement. Ce n'était qu'a moitié de la triche. Il continua de parler avec des détails plus technique sur le cerveaux et sur les plantes. Il parlait d'une voix douce et basse tout en caressant les cheveux du roi.

Et forcement, je sombre.
Je penses que peu importe ce qu'il aurait fait, j'aurais sombré. D'une parce que je suis crevé, de deux parce que j'en avait envie. Je veux dire, il me rend curieux ce p'tit bonhomme, et j'ai envie de lui accorder cette promenade intime avec moi-même.
Du coup, je ne résiste pas à l'appel doux de l'obscurité devenue familière ces derniers temps, et mes paupières alourdies se ferment sur le visage pâle du blondinet. Ah, quel plaisir de ne plus craindre la mort. Parce que sachez-le bien, auparavant, jamais, JAMAIS je n'aurais laisser un homme m'endormir.
C'est ainsi donc que les volutes oniriques m'emportent dans un doux pays, teinté de nostalgie. Me revoilà dans mon appartement, petit coin de vie précaire. Ah.... J'aurais pu m'y croire vraiment si je ne connaissais pas si bien les rêves. Il aurait été plus simple de se dire que tout ce qui était arrivé n'était qu'un long rêve, et que je suis de nouveau dans la réalité. Mais les rêves ont une odeur, très particulière. Et vu que maintenant je passe le plus clair de mon temps à dormir, j'ai appris à repérer et à contrôler cette odeur.
Je la dissipe donc pour plonger dans des ténèbres silencieux.

Sana sentis le roi s'endormis dans ses bras, un petit sourire victorieux étira ses lèvres, puis il s'arrêta de parler. Il regarda le visage endormis du roi, puis il le sera un peu plus contre lui. Le petit botaniste tenta de bien se mettre il était encore un peu faible, même s'il avait pris des herbes médicinales le sang mettait un certains temps avant de totalement se renouveler.
Il ne bougea pas trop pour ne pas réveiller le roi, il l'avait déjà fait une fois et cela n'avait pas été franchement une très bonne idée, même si cela était arrivé par accident.

Sana attrapa un bout de couverture pour recouvrir le roi, mais surtout lui, car il est très frileux, puis il caressa les cheveux du roi. Il ne bougea pas, pourtant il aurait pu s'enfuir, mais il ne le fit pas il resta ainsi "veillant" sur le roi pendant son sommeil (même s'il n'avait pas besoin que l'on veille sur lui au final).
Le botaniste resta ainsi longuement, attendant le réveille du roi, mais le temps commençait à se faire long et le sommeil commençait à saisir Sana.
Il ferma les yeux quelques instant, puis il s'assoupis il maintenu le roi contre lui, sa tête bascula en avant à quelques centimètre de celle du roi, ses cheveux retombait de part et d'autre du visage du brun.

Sana assoupis s'endormis finalement profondément, heureusement que le botaniste n'avait pas le sommeil agité aussi non il aurait éjecté le roi pendant son sommeil, là il resta simplement dans la position dans laquelle il était.

*Ellipse*
Cela fait déjà un bout de temps que je me suis réveillé... Et tout autant que je regarde le visage assoupis du garçon. Il y'a une différence notable entre le sommeil dit "naturel" et le sommeil "artificiel". Je veux dire, sur l'expression. Un sommeil "naturel" donne au visage de l'endormis un panel d'expressions des plus diverses et variés. Alors qu'un sommeil "artificiel" met un masque de mort sur le dormeur.
C'est peut-être pour ça qu'en le regardant dormir "naturellement" je le trouve étrangement... BEAUCOUP TROP MIGNON.
AH.
Pardon.
J'ai... Eum... Un attrait particulier pour les visages endormis.
Mais je suis pas un voyeur, hein...
Puis c'est lui qui s'est endormis à côté de moi!
Donc j'ai tout les droits pour le regarder. (Et puis scheiße (=merde), je suis le roi, il est mon esclave. )

Ah... J'vais surement passer pour un pervers dégueulasse pédophile mais qu'est-ce que j'aime regarder un homme endormis!
Pendant qu'il dormais, les manches du garçon se sont remontées, laissant apparaître des bras pâles et fins, qu'aucun surplus de poil disgracieux ne viens gâcher.

Bon, maintenant que vous avez tous une piètre opinion de moi, autant aller jusqu'au bout et vous avouer quelque chose.
J'adore regarder les bras des gens.
D'habitude on parle des yeuuuuuux, des lèèèèèèèèvres, tout çaaaaaaa.
Bah non.
Moi c'est les bras. (et les mains aussi, un peu)
Et actuellement j'ai très envie de caresser cette peau aux douces allures qui s'offre à moi.
Juste un peu, comme ça... ça ne va pas le réveiller... Alors je laisse mes mains "de pianiste" effleurer sa peau, comme si ce n'était qu'un souffle du vent venant s'échouer.

Sana dormais profondément, il ne sentis pas que l'on touchais sa peau, du moins au début. A un moment il sentis un frissons parcourir son corps, ce qui le fit doucement frémir. Le contact des doigts du roi sur sa peau lui faisait de "l'effet" son corps réagissait tout seul.
Suite à ces doux frisson, le botaniste ouvrit lentement les yeux. Son regard était tout endormis, il avait du mal à se rendre compte de où il se trouvait. Il se redressa légèrement, inspectant la pièce du regard.

Le botaniste avait toujours plus ou moins du mal à se réveiller, là c'était pire que d'habitude.
Après quelques minutes, Sana se rallongea  et se tourna sur le côté. Il se roula en boule, adoptant une position fœtal et il se rendormis.
Il avait un peu ignoré le roi, il n'avait pas fait attention à sa présence, mais ce n'était pas de sa faute, le sommeil l'avait totalement envahis.

Tout détendu, sa petite bouille endormis se nicha légèrement sous les draps en quête de chaleur il remonta contre son visage ses bras totalement dénudé, il se roula un peu plus en boule et se laissa dormir profondément.
A un moment, Sana se retourna et il pris contre lui un coussin...Enfin ce n'était pas un coussin, s'était quelque chose de plus vivant, un peu comme un être humain... Serais-ce le roi qu'il tiens contre lui? Oh et puis de toute manière il dors, qu'importe qui se trouve dans ses bras, ce corps est chaud et il est agréable de l'avoir contre son corps.

Sana resta donc contre le roi, le serrant doucement contre lui en même temps ce n'était pas avec sa force de mouche qu'il allait lui faire mal à l'enlaçant.
Le botaniste devrait peut être se défaire de cette manie de s'accrocher à quelque chose dans son sommeil...

-Uhuhu...
Tout content que je suis d'être ainsi transformé en nounours, je me laisse aller à caresser les longs cheveux du garçon. Il y'a peut-être moyen d'en tirer du plaisir, de ce bonhomme... Peut-être qu'en le charmant, il s'offrira à quelques plaisirs charnels avec moi....
Oh oh oh. J'ai envie de tester ça. Mais en premier lieu, il va falloir qu'il se réveille..
Bon, autant y aller franchement.
-Debooouuuuuuuuuut~
Jouant le jeu à fond, je penche mon visage près de celui de Sanael, en prenant soin de ne pas activer mon pouvoir. Ce serait con sinon. Vouloir réveiller quelqu'un en l'endormant profondément.
Ca m'est arrivé plus d'une fois, dans mes débuts de jeune roi. D'endormir mes convives par erreur. Au tout début de mon règne, il y'avait eu une réception avec différents sujets, et à chaque fois que j'ai voulu en charmer l'un ou l'autre, pouf! Il tombait raide endormis.
J'me suis entraîné tout le reste de la journée après cet incident..
Mais revenons à notre Sanael!
-C'est l'heure de se leveeeeeeeeeeeeeeeer~
Tiens, pendant que j'y pense... J'ai intérêt à ce que LUI ne déclenche pas ses pouvoirs... Merde j'avais oublié que les gens pouvaient être dangereux... Et à ce qui parait, mourir dans ce monde est vachement douloureux. J'ai la flemme d'essayer de mourir.

Sanael entendis une voix lui demandait de se réveiller, il ouvrit lentement les yeux. Ses pupille vertes était un peu embrouillé et humide, il gémis doucement se cambrant légèrement il se serra un peu plus au roi. Il était bien contre lui, il dit d'une voix endormis:

-veux pas...

Il nicha son visage contre le ventre du roi, il ne voulait pas se réveiller, il était trop bien, il referma les yeux. Puis le roi continua de lui demander de se lever, il tourna son visage vers celui du roi.
Il se releva un peu, il approcha son visage de celui de l'homme à la peau mâte, puis il s'en dévia pour se redresser.

Une fois bien redresser, il frotta ses yeux avec le dos de sa main , puis il s'étira doucement, il se tourna vers le roi et dit doucement:

-...Bonjour...

Il se rapprocha du roi et demanda gentiment:

-vous avez bien dormis?

Il lui souris tendrement, puis il se recula un peu attendant une réponse de celui-ci.
Sana était un peu plus réveillé, il fixa son attention de nouveau à la fenêtre il fixa le jardin.
Oui, Sana était seulement intéressé par le jardin.

De plus les plantes semblaient magnifique et en bonne santé, ce qui donnait à Sana encore plus envie d'aller à l'extérieur. Au bout de quelques minutes, il fixa de nouveau son attention vers le roi, lui souriant doucement.

-....Que...
Il ne réagis même pas à mes avances?
Oh.
J'suis déçus.
-Mais...
Mais il ne me prête pas la moindre attention ce minus!
-....
Bon bon, tu l'aimes tant que ça ce jardin? Soit.
-Okay, t'as gagné. Laisse moi me changer, et on passera à la suite de notre accord.
Grmlamlgjmdf.
-Attend 5 minutes ici et on ira faire le tour du jardin.
Je suis un chouilla vexé en sortant de la pièce. Il n'a pas eu la moindre réaction quant à ma proximité avec lui. Je me croyait plutôt plaisant! Alors même, d'être ainsi approché par un inconnu aurait fait réagir n'importe quel être normalement constitué!
Bon. Il ne perd rien pour attendre.
Direction ma chambre en attendant.
Mh... J'vais prendre çaaaa, et çaaa... Oh... Pieds nus c'est bien aussi.... Ouais ça devrait aller. BON!
Retour vers l'autre blond.
-C'est partis, Sanael.
Et sans lui en demander l'avis je lui saisi la main.
-Tu vas avoir la plus belle balade de ta vie.
Et je l’entraîne en direction des jardins.
Mes pieds nus claquent sur les dalles de marbres couvrants le sol du château. C'est l'unique bruit qui se répercute, avec le sifflement sourd de nos respirations, le long des couloirs sombres.
Nous traversons ainsi le hall du chateau.
C'est un grand château. Trop grand, je trouve. Après tout, avant, je vivais dans une chambre minuscule...
Mais oublions avant.
C'est un château plutôt beau malgré tout, couverts de coussins, de lits à double matelas, de couettes moelleuses. Chaque recoins qui n'est pas lieu de passage est recouvert d'un tissus ou de n'importe quel texture rendant ce coin parfait pour dormir.
Bien sûr, il y a un chauffage au sol en plus de l'immense foyer qui flambe au centre du bâtiment.
Cependant il ne règne pas une chaleur suffocante, elle est plus semblable à la chaleur d'un lit qu'on viens de quitter.
Ah, raconter tout cela m'a donné envie de piquer un somme tiens..
Mais bon, le devoir passe avant.
Nous voilà dans l'entrée du jardin. Le soleil est couchant, mais nous éclaire encore assez par une douce lumière orangée.
S'offre alors à nous le spectacle ravissant de milliers de fleurs différentes, explosant dans un flamboiement fabuleux.

Lorsque le roi dit qu'ils allaient aller dans le jardin, Sana rayonna littérallement de joie. Il sorti du lit, puis il s'adossa au mur pour attende le roi, son regard resta bloqué vers la fenêtre.
Il n'en pouvait plus d'attendre, il trépignait sur place, comme un enfant qui attendait d'aller à un parc d'attraction.

Lorsque le roi revint, il lui souris. Puis quand l'homme à la peau mâte lui pris la main, il se laissa docilement faire. Il suivit le roi, ne le rejetant pas.
Sur le chemin il demanda joyeusement:

-On va vraiment dans le jardin?

Ce n'est aps qu'il ne croyait pas le roi, mais il avait besoin d'une confirmation pour lui même. Il était sur un petit nuage...
Il se laissa guider à travers les couloirs, puis enfin vers l'extérieur, là plutôt que de se laisser guider. Ce fut Sana qui pris les devant, il se dirigea vers le jardin, guidant le roi avec lui ne lui lâchant pas la main.

Ce ne fut que lorsqu'il arriva dans celui-ci qu'il lâcha le roi, il marcha d'un pas léger au mileu du jardin, puis il remarqua quelque chose, il s'accroupis devant un parterre de fleur blanche.
Il s’agenouilla finalement vers les fleurs, son attention était accaparé par celles-ci. Il finis par s'occuper d'une fleur un peu "malade" dans le lot, elle était plus petite que les autres.
Le botaniste se pencha et effleura doucemnt les pétales de la fleur.

Puis doucement, il la fit pousser, usant de son pouvoir sur celle-ci. Une fois celle-ci ayant retrouvé une taille "normal", il souris doucement avant de se relever.
Il pris la main du roi et il demanda en le fixant:

-Lullaby..Je veux voir cette fleur...

Sanael était venu pour la voir avant tout, il ne fallait pas l'oublier. Il était surexcité à l'idée de voir cette fleur si rare, il savait où elle se trouvait, mais il attendis que le roi le guide jusqu'à elle.

-Ha.
Lullaby. C'est vrai.
-Je t'ai dit que tu pourrais la voir?
Moh qu'il essaye de m'attendrir avec ses grands yeux d'émeraude.
-M'en souviens pas.
Un sourire malsain déforme mon visage.
Je suis une pute.
Mais j'adore ça.
Nan je veux dire, je ressent une pointe de jouissance en voyant l'oeuvre de mon pouvoir... Rah, je dois vraiment être corrompu jusqu'à l'os pour oser penser comme ça, dans ce magnifique paysage, en présence d'un adorable minois.
-Ecoute, je te le redis, cette fleur est le cœur de mon royaume, le centre gravitationnel de tout ce qui fait mon existence présente.
Moh. Il va me faire pitié à me regarder comme ça.
-Ecoute.
Inspiration.
-Ne le prends pas personnellement, mais comprend que pour l'instant, mon existence est plus importante que la satisfaction de ton désir. Et s'il te plait ne pleure pas, ça me mettrait mal.
Mais qu'est-ce que je raconte moi... Je suis en train de me laisser attendrir par sa bouille ronde. Pire qu'une fille face à un chaton.
-Oublie tout ce que j'ai dit avant. Tu peux pas la voir. Point.
-Majestééééééééé
L'intervention inopinée du chef de mes gardes me sauve dans mes affabulations nerveuses.
-Moui?
-Vous ne pouvez pas vous balader ainsi sans escorte, qui plus est avec cet intrus!
Les deux derniers mots sont crachés avec violences, tandis que l'homme musculeux, arrivé à notre hauteur, pose un genou à terre.

Comme un enfant qui n'avait pas eut son jouet, il gonfla un peu les joues. Puis il fixa le garde qui venait d'arriver les dérangeant. Un peu vexé Sana se pencha vers le garde rapprochant ses lèvres près de celui-ci à même pas 1 cm, puis il utilisa son pouvoir pour endormir l'homme grace à une douce odeur de fleur soporifique.

Le botaniste se tourna vers le roi tout souriant et dit:

-Comme ça nous ne serons pas dérangé...

Sana commença à retirer ses chaussures, puis il se rapprocha doucement du roi et dit avec insouciance:

-Cela vous dit que l'ont joue à un jeu?

Il esquissa un léger sourire et se rapprocha du roi, son sourire se fit plus joueur, plus malicieux. Il toucha le torse du roi sensuellement, puis il dit tout aussi sensuellement:

-On va jouer à chat...Tu va devoir m'attraper, si tu appel les gardes, je les endormirais aussitôt il n'y a que toi qui à le droit de m'attraper~

Sur ses mots, Sana rit doucement et se mit à courir, il était rapide et agile, il courut longuement pour semer le roi, après tout le jardin était énorme c'était facile de s'y perdre de temps à autre, il sautait dans les parterre de fleur en utilisant son pouvoir pour ne pas les écraser et ainsi avoir un raccourcis sans laisser de trace.

Sana s'amusait dans cette course, mais il voulait voir Lullaby et il savait où elle se trouvait, il se cacha dans un arbre -il grimpait tel un félin. Après avoir attendu de longue minutes et scruté les alentours pour être sur que le roi n'était pas derrière lui, il descendit de l'arbre, puis avec précaution et à pas de loup il se dirigea vers l'endroit où se trouvait la fleur tout en faisant attention autour de lui.

Le blond atteignis la fleur, se rapprochant doucement il effleura ses pétales et ferma les yeux comme pour communiquer avec elle.
Il resta ainsi concentré, touchant avec toute la délicatesse du monde la plante, même si elle était cher aux yeux du roi, Sana l'avait cherché depuis si longtemps, il voulait communiquer avec elle, il en subirait les conséquence ensuite la tête haute*

J'ai frissonné sous ses doigts, et avant même que je ne puisse répondre à cette avance, voilà qu'il file comme un petit lapin.
-Eh!
Rahlalala, je suis obligé de courir, hein?
Bon. Je m'élance, mes pieds nus battants la terre en longues foulées agiles. Inutile de me demander vers où il va aller, ce blondinet.
Cap sur Lullaby.
Je ne me presse pas trop, suivant les sentiers tracés par mes divers jardiniers au travers de milliers de fleurs. Jaune, rouge, rose, bleue, violette, toute les couleurs éclatent en myriades de nuances.
L'orangé du soleil couchant rajoute une touche des plus plaisantes à ces paillettes de pétales, tandis que je tourne à l'angle d'un énième bosquet au fumet doucereux.
-Blondineeeeeeet~ Reviens ici, je ne te punirais paaaaaaas~
N'empêche que si ce petit félon touche à ma belle Lullaby... S'il savait à quelle point elle est fragile et forte à la fois! Elle demande des soins quotidiens... Et une seule boule de pollen suffit à concevoir un somnifère puissant. Ses pétales sont tellement fines qu'on peut voir au travers, et une seule goutte de leurs sève vous plonge dans un sommeil noir. Rah, quelle puissance!
J'allonge ma foulé, décidé à arriver avant le petit blond.
Une fois à destination, je ralentis. Personne en vue. Soudainement j'ai l'idée de me cacher derrière un vieux saule, pour observer.
Le voilà. Il s'approche de la belle Lullaby, et ses doigts blancs caressent une de ses pétales. Je retiens mon souffle, de peur qu'elle ne se détache sous la pression.
Mais il n'en est rien.
Le geste du garçon est pleins de délicatesse. Il la touche comme on touche les ailes d'un papillon.
Je sens ma poitrine frémir.
Voulant couper court à mes réflexions, je sort de ma cachette et effleure les cheveux de Sanael.
-Chat.

Sanael avait eut le temps d'analyser complètement la fleur, il avait maintenant le code génétique de celle-ci dans son ADN.
Lorsque le roi effleura ses cheveux, Sanael ne bougea pas. Il se releva doucement et se tourna vers le roi. Il se rapprocha de lui et dit doucement:

-Ah! Vous m'avez attrapé~

Le blond lui souris, puis s'éloigna de la fleur pour ne pas l'abîmer sans faire attention. Il dit en s'excusant:

-Je voulais vraiment voir cette fleur...Qu'importe ce que je devais faire....Excusez moi...

Il baissa le regard avant de se mettre à côté du roi pour regarder la fleur, il dit doucement:

-Elle est vraiment magnifique, en plus elle se sens bien dans ce jardin, elle est bien traité...Elle est contente...

Il esquissa un sourire tendre en regardant la fleur, c'était comme si il avait parlé avec elle, puis il glissa son regard à côté vers le roi, il commença à jouer avec une de ses mèches de cheveux, puis il dit d'une voix un peu plus détaché:

-Je ne regrette pas d'être venu....Mais vous allez sans aucun doute me garder ici, faites donc ce que vous voulez de moi...J'ai eut ce que je voulais~

Oui Sana avait trouvé ce qu'il voulais, il continua de regarder tendrement la fleur. Il pouvait la rendre plus forte en l'hybridant un peu, pour qu'elle résiste mieux à la température et aux intempéries. Elle était vraiment forte, mais son "corps" était réellement faible, bien que pleins de grâce et de beauté.

-Oh, tu peux la comprendre? Lui ai-je répondu. Voilà qui est étonnant.
Ainsi donc, elle va bien. Me voilà rassuré.
Je soupire avant de retourner mon regard vers le blondinet. Il m'a quand même désobéis, le bougre, je devrais le punir en conséquences... Mais d'un autre côté il m'a bien divertis, moi qui m'ennuyait comme un rat mort dans mon palais.
Arfh, que de dilemme.
Le soleil finis doucement de disparaître derrières les collines verdoyantes de mes terres. Peu à peu, l'air environnant se rafraîchira et nous enveloppera dans ses draps d'obscurité.
Je m'assoie dans l'herbe tendre et invite le jeune homme à faire de même. Après cet effort physique, on peut bien s’octroyer un peu de repos. Le sol grouille de divers insectes, pleins de vie et entièrement dévoués à leur raison d'être.
Quel est la notre, de raison d'être?
-Sanael, c'est ça? Tu es joueur depuis longtemps?
Depuis que je suis arrivé, je doit bien avouer qu'un tas de questions me tournent en tête. Où sommes-nous? Qui nous a amené ici, pourquoi, comment? Et caetera et caetera. Enfin, ce n'est pas comme si il y avait quelqu'un pour s’inquiéter de ma disparition, et après tout, je suis quand même devenu roi!
Roi de la fainéantise.
Il faudrait qu'un jour j'aille rendre visite aux autres rois, s'il y en a.
Ah, ça fait vraiment peut de temps que je "joue", je n'ai aucune idée de ce qui entour mon palais!
Enfin, tout ceci viendras en temps et en heure voulu. Reportons notre attention sur notre jeune compagnon.
-Oublie ce que j'ai demandé. Comment as-tu appris l'existence de cette fleur? Elle existe dans notre ancien monde?

Le blond s'assis lui aussi à terre, ses pieds nus sur l'herbe ressentait toute la vie et la vitalité de celle-ci. C'était agréable, Sana lâcha un petit soupire de plaisir avant de regarder le roi et de répondre doucement:

-Un peu plus d'un an...

Il écouta le roi, puis il réfléchis un peu avant de répondre à nouveau:

-Un informateur, J'en ai payé un pour savoir s'il y avait une Lullaby dans Second Life...C'est une fleur spécifique à ce monde, j'en avais trouvé une en dehors des villes dans les zones extérieur, mais je n'ai pas pu la sauver et je n'ai pas réussit à accumuler son code génétique pour en faire une nouvelle à partir de mon sang...

Le botaniste pris un air un peu triste, puis il fixa la fleur et continua:

-Comme je n'en ai pas trouvait d'autre à l'extérieur, j'ai voulut chercher dans Second Life si quelqu'un n'en possédait pas une...Et j'ai trouvé ici, la toute dernière~

Le petit blond tendis sa main devant lui, puis il commença à faire pousser une plante, une Lullaby d'une couleur différente, ses pétales étaient un peu plus translucide et elle dégageait un parfum un peu plus fort et délicat.
Une fois la floraison faite, je regardais le roi:

-Je viens de créer une fleur mâle alpha...Quand deux fleurs Lullaby sont l'une à côté de l'autre, elle peuvent se reproduire et créer une autre fleur...Une sorte de Fusion qui les fortifie...Regarde...

Sanael avait compris cela en ayant seulement quelques donné et ayant discuté avec la plante.
Il avança sa main, les deux fleur commencèrent à "s'attirer" l'une et l'autre, les feuilles commençait à s'enlacer, c'était à la fois sensuel et magnifique, les pétales semblait s'illuminer.
Le botaniste tourna la tête vers le roi et demanda:

-...Je ne dois peut être pas le faire sans votre autorisation....Mais elle ma dit qu'elle se sentait seule...Je...J'arrête?

Il baissa le regard un peu triste pour la fleur, mais si le roi le demandait il reculerait sa main.