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 Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p.

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Amiel
Amiel


Messages : 4
Date d'inscription : 31/08/2016

ID Second Life
Identifiant: Amiel
Age: 33ans
Pouvoir:

Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p. Empty
MessageSujet: Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p.   Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p. I_icon_minitimeMer 31 Aoû 2016 - 3:31




Amiel



Pseudo: Amiel
Age : 33 ans
Sexe: M.
Orientation sexuelle : Non confirmé

Groupe : Ira
Joue depuis : Nouvel arrivant
Phobie : Peur d'être rejeté.
Métier : En recherche sur S.L.

Pouvoir :

Ce qu'il aime : les gens, le bonheur, communément la paix - paix de l'âme, le silence et les concerts classiques. La montagne, la forêt. Son chat. Les sushis.

Ce qu'il n'aime pas : les gens, le chaos, la colère, les cris, le bruit, la musique forte. La peur et la douleur. Les foules, les touristes. Le béton et l'asphalte.

Etat Mental



Derrière une porte verrouillée, des barreaux aux fenêtres et des rideaux épais se cache une créature sensible, fragile, mais surtout terrifiée. Émotionnellement instable, sa préférence va à la solitude, à l'isolement la plus extrême et au silence le plus oppressant, celui ont l'on perçoit ses propres fluides corporels se propager. Le seul accalmi, le seul abri face à la tempête, est la séparation physique et mentale entre le réel, le monde extérieur et sa propre perception et analyse, diviser pour mieux régner sur ses peurs et ses doutes, les étrangler avec acharnement jusqu'à la mort, bien que leurs regards! soient toujours braqués, à observer, à juger, à....

Réveil brutal dans la réalité. Les ténèbres, une chambre, et le doux, apaisant et tumultueux crépitement de la pluie. La libération de toutes émotions, de toute charge, afin, le ciel verse les larmes que le corps est incapable de concevoir. Alors là, dans la béatitude du moment, le silence s'est enfui, et les heures pourront se figer jusqu'à l'aube devant la liberté gagnée, dans le secret le plus intime de l'âme abandonnée et séquestrée. Fausse liberté, mais aussi jouissive que celle d'être affranchi des chaînes de l’angoisse.

Amiel porte bien sûr un autre nom dans la réalité, il a un prénom choisi par un père et une mère. Il a aussi un patronyme qui le relie à tout un clan. Mais, pour Amiel qui ne s'est jamais senti appartenir à cette famille, à ce groupe lié par le sang, ces mots étaient sans signification, sans attache, sans la moindre valeur. A comme le commencement, comme la première lettre de l’alphabet. A comme la meilleure note scolaire atteignable, la perfection. A comme la pointe d'une lame, le symbole de la virilité d'un autre temps. Miel comme le nectar doré et sucré des abeilles. Produit régurgité, recraché, à demi digéré, de la vomissure, pourtant si suave, si douce, si rechercher. Longtemps seul plaisir gustatif, aimé et chéri. Le miel qu'on retrouve dans une ruche, une colonie où tous ont leur place, un groupe où chaque individu cohabite avec harmonie, un foyer. Les deux se marient si bien, A pour une nouvelle vie, Miel pour la douceur et l'amour tant espérés.

Amiel est intelligent, intellectuel également, cultivé et de bons conseils. Son esprit d'analyse est fort, son instinct est brillant, mais Amiel n'a aucune confiance en lui. Il doute. Amiel doute de tout, de ce que ses sens peuvent percevoir, de ce que son esprit peut recevoir, de ce que sa logique peut comprendre. Amiel doute de lui, doute des autres, doute de tout. Amiel vit dans une anxiété constante. Le fonds de son regard est hanté par la peur perpétuelle, une terreur innommable. Lorsque celle-ci le prend à la gorge et resserre ses doigts, il ne respire plus, sa cage thoracique se bloque et la pression est si intense que tous ses organes le ressentent. La douleur physique finit par dominer et effacer la douleur psychique.

Amiel est un être solitaire, il n'en a pas eu le choix. Sa nature est ainsi, nature forcée certes, mais nature tout de même, bien profonde, bien ancrée en lui. Amiel est un individu silencieux, préférant l'isolement sonore. Il n'a aucune source de bruits chez lui, sauf un lecteur de musique portable. Sa seule musique? Classique, capela et autres artistes inconnus. Jamais plus fort qu'un murmure, juste assez pour couvrir ses propres pensées, se concentrer sur la douleur, la tristesse, l'amour, le désir, toute émotion pour vivre par procuration et ne plus entendre le roulement des voitures, les conversations difformes de ses voisins ou la violence sans visage. Amiel ne s'exprime pas, c'est tout juste s'il parle parfois, qu'il dit plus de trois mots. Pourtant Amiel a du vocabulaire, une voix aux vibrations basses, agréable. Amiel ne parle juste pas, lorsqu'il le fait, la gymnastique est laborieuse, les mots restent sur sa langue, sa mâchoire se crispe et il donne l'impression qu'on lui arrache une molaire. Amiel aimerait pouvoir s'exprimer avec aisance, mais exprimer quoi? Un désir, un fantasme, une émotion? Il faudrait d'abord qu'il ose même imaginer une de ses choses avant de la ressentir.

Amiel est un individu sensible. Ce n'est pas parce qu'il est incapable d'exprimer ce qu'il ressent, de nommer ses émotions, qu'il n'en vit pas. Il n'a pas fait de déplacement de valeurs. Ses notions de bien et de mal sont intactes, mais il repousse, déshumanise, rejette ses émotions. « Ce n'est pas lui qui les vit », « Il ne ressent rien : ni colère, ni tristesse. ». Si on lui demande comment il va, ce qu'il ressent, Amiel répond que tout va bien, rien ne l'ébranle. Il demandera même pourquoi il devrait ressentir quelque chose. Lorsqu'il désire ardemment ressentir une émotion, la vivre, il en est incapable. Il ne sait pas comment la laisser éclore et exister. Il est capable malgré tout parfois d'être submergé par une émotion. Lorsqu'elle est intense, à tel point qu'elle fait voler en éclat la muraille de son âme. Lorsqu'il se retrouve complètement nu. Alors très vite, la colère ou la tristesse laisse place à la honte et à la peur, et c'est avec empressement et une grande panique qu'il ramasse les morceaux et se calme : en écoutant sa musique, en projetant son émotion sur son chat ou un objet familier. Il peut alors jouer le rôle de l'ami et les réconforter. C'est un toc, il ne se rend même pas compte qu'il transfère toutes ses émotions, qu'il met une distance entre lui et son cœur, comme s'ils étaient deux individus et que le second était à l'extérieur de lui.

Amiel désire plus que tout être normal, être comme tous les autres gens. Il refuse de voir son déséquilibre émotionnel. Tout ce à quoi il aspire à de réelles amitiés, relations avec autrui, même s'il est plus que maladroit. Amiel est complètement dysfonctionnel socialement. Lorsqu'il est en contact, il est ami dévoué, disponible, fidèle et même parfois envahissant. Il est en attente constante qu'on le demande, jour et nuit, si on demande à le voir, s’il est libre, Amiel l'est toujours. Il abandonnera tout ce qu'il est en train de faire et il courra, se précipitera vers la personne qui le demande. Il se couchera par terre, au pied de ceux qu'il estime pour leur prouver qu'il est digne de leur attention à son égard. Amiel s'oublie complètement. Il s’enlise même dans des relations toxiques pour avoir droit à une minute de bonheur, même si ensuite, il éprouve un grand malaise, une grande honte. Son esprit est toujours à imaginer des situations catastrophe, sans être paranoïaque, Amiel est persuadé que tous l'observent, le juge et qu'ils lui sont hostiles. Par ailleurs, lorsqu'il tait enfant, Amiel cherchait à être toujours avec ceux qui se montrait gentils. Il voulait toujours être assis à côté de ses camarades de classe qui lui avaient démontré un intérêt. Il s'invitait toujours dans leurs cercles d'amis, à leur table pour le déjeuner ou encore se précipitait pour leur demandé de faire les travaux scolaires ensembles. Lorsqu'Amiel a réalisé que personne n'aime ce genre de comportement, Amiel a fait l'inverse, il a cessé de demander, de s'inviter, il s'est de plus en plus isolé, se répétant comme un chapelet que si les autres voulaient de lui, ils viendraient à lui. Pour éviter de s'imposer, car il en avait trop souvent entendu les reproches, il allait s'isoler, hors de vu. Il attendait, il a cultivé sa patience ainsi.

Amiel est obsessif. Pour lui c'est tout au rien. Lorsqu'il aime, il aime sans demi-mesure. Il est intense, extrême et l'équilibre n'existe pas. Lorsque cependant, il se freine ou qu'un obstacle se dresse, un doute ou encore une interrogation l'effleure, il met un terme de manière brutale à tout. Il s'arrête et bifurque complètement. Il n'offre aucune alternative. Si tout ne va pas de soi, alors il abandonne, prend la fuite et efface de sa conscience tout ce qu'il a vécu en lien avec la situation problématique. Il se convint que ce qu'il a ressenti, que les gens qu'il a croisés et même que les événements n'ont jamais eu lieu. Il se persuade que tout cela n'a été le fruit que d'un rêve, d'un fantasme. Il peut d'ailleurs se montrer inflexible, presque violent, du moins envers lui-même. Avec le temps, il s'est mis à avoir peur de l'échec. Amiel a alors fait la seule chose possible pour éviter de commettre des erreurs, il n'a plus rien fait. Il n'a plus osé sortir de chez lui, il n'a plus osé aborder quiconque, il a évité, fui, détourné son chemin pour être certain de ne jamais avoir à rencontrer l'échec sur son chemin. L'échec lui faisait vivre un sentiment si douloureux qu'il a pris l'habitude d'éviter tout ce qui pourrait être à risque de le faire échouer.

Amiel est de ce fait assez complexe. C'est un perfectionniste. C'est quelqu'un aime travailler, être assidu à une tâche. Pendant très très longtemps, la seule chose qui le satisfaisait, dont il pensait qu'elle attirait l'amour, était la réussite. Alors il a fait du zèle pendant très longtemps, étant d'une extrême sévérité envers lui-même, pour atteindre un niveau supérieur. Sa détermination frôlait presque la folie ou la stupidité parfois, insistante, se disant qu’il réussirait là où c'était impossible. Lorsqu'il réalisait finalement que l'échec était la seule fin possible, il tombait brusquement, s’effondrant complètement anéanti. Parfois cet état catatonique durait une heure, parfois une semaine, selon les espoirs et les rêves qui avaient implosé.

Amiel, de sa vie d'avant, n'était pas très fier ou confiant. Il avait un peu honte de ce qu'il était et de sa force. Il désespérait de pouvoir être qui il voulait, qui il se sentait être en lui. Quelqu'un capable d'éprouver joie et peine, mais aussi désappointement. Pouvoir rire, sortir, être entouré d'ami, avoir une relation avec quelqu'un. Pourtant, il n'avait pas le courage d'être qui il était, qui il voulait être. Amiel était gouverné par sa peur et par les difficultés de son enfance. Lorsque cette invitation était arrivée, il a vu là l’échappatoire, la porte ouverte sur la possibilité de se libérer. Il s'est donc précipité sans réfléchir, sans un regard, il a fait le saut de l'ange. Dans son esprit, lorsqu'il s'est enregistré sur Second Life, Amiel était persuadé qu'il pourrait être comme tout le monde là-bas, une personne forte, confiante, sociale, sans peur, ouverte, engageante, aimée. Mais qui y serait-il vraiment? Est-ce que ses chaînes l'y accompagneront ou sera-t-il vierge de toute entrave, libre d'arpenter le chemin de son désir, avec toutes les possibilités offertes?

Malheureusement, l'image est souvent trompeuse. Amiel a l'esprit fissuré, il est prêt de la fracture, de la cassure. Lorsque son équilibre sera ébranlé, sa perception du bien et du mal s’abîmera et Amiel risque de se perdre et de perdre toute notion. Second Life est désormais sa seule chance de bonheur et il sera prêt a enfreindre les règles pour y parvenir.

Tout être humain a son point de rupture.


Physique




Lorsque l'on naît, on ne choisit si on aura les cheveux blonds ou bruns, on n'a pas n'en plus le contrôle sur la taille que l'on aura une fois grand, tout c’est choisi par la génétique ou par Dieu selon les croyances. Mais quand on ouvre la porte au monde IRL, on peut être physiquement qui l'ont veut. Alors qu'importe qu'on soit né petit avec des taches de rouilles sur le né ou que nos dents soient croches. Lorsqu'on se crée une seconde vie, on peut choisir d'être grand, d'avoir une musculature nerveuse ou encore des yeux vert printanier. Lorsque Amiel a créé son compte sur Second Life, il a passé des heures à tourner et retourner les possibilités, mais finalement il est resté plutôt fidèle à la réalité, bien qu'il est gommé volontairement quelques aspects de sa personne qu'il jugeait imparfaits.

Amiel a choisi un avatar masculin au teint clair. Il a longuement hésité entre se donner une taille petite et juvénile et celle d'un homme mûr légèrement plus grand que la moyenne. Finalement, il préféra se donner un air imposant en se donnant une taille plus haute. Mais pas trop, il ne tenait pas n'en plus à intimité ou imposé sa présence aux autres et les voir le fuir. Il tâcha de le mettre le plus avenant possible. Il proportionna son poids, sa carrure générale ainsi que sa silhouette pour éviter justement d'être trop rapidement écarta comme un imposteur. Malgré tout Amiel a donné une allure athlétique, moderne et urbaine à son avatar. Le choix de ses cheveux fut plus compliqué, il tenta différentes coupes et couleurs, osant tous les styles qu'il aurait aimés portés dans sa jeunesse. Pour une rare fois, il a souri pendant ce petit jeu, mais finalement, il préféra un classique, un peu artistique, un peu rebelle, jeune tout en étant passe-partout. La nuque rasée, les oreilles dégagées, avec les cheveux malgré tout long pour un homme, assez pour que le vent puisse leur donner du volume et lui laisser quelques franches sur le visage. Assez pour passer sa main et laisser ses mèches glisser entre les doigts et pouvoir y refermer la main et en saisir juste assez. Il les mit blonds, roux, châtains, noirs sans trouvé satisfaisant le résultat. Alors, il ouvrit la palette des couleurs et ajusta la teinte avant de trouver finalement sa convenance, un brun très sombre, presque noir, mais pas noir.

Les traits de son visage sans être doux, ne sont pas n'en plus anguleux. Il a un front haut, des pommettes saillantes, une mâchoire discrète, un menton bombés. Ses sourcils sont courts et droits. Il a des yeux en amande : l'extrémité extérieure de l'oeil pointe vers le haut, alors que le coin intérieur de l'oeil, près du nez, pointe vers le bas. Cela rend son regard plus grand et plus doux. Amiel a choisi des iris d'un vert très doux, celle des premières feuilles au printemps. Son nez est droit et petit. Il souligne les autres traits du visage pour les harmoniser et les rendre moins agressifs. Il a également des oreilles proportionnelles, aux lobes détachés. Sa bouche est généreuse, ses lèvres sont légèrement charnues et bien que celles-ci n'affichent pas un air heureux, elle demeure malgré tout d'une humeur calme. Il a des dents blanches et enlignées, correctement espacées. L'ensemble de son visage est harmonieux, sans être délicat, ni massif ou grossier. Son cou est légèrement plus long que la moyenne ce qui accentue sa taille générale.

Son torse est agréable. Ses muscles sont finement travaillés. Ses pectoraux ainsi que ses abdominaux dessinés avec discrétion. Sa musculature discrète lui donne un certain charme et souligne qu'il a une force suffisante. Il peut soit être un sportif assidu ou un travailleur manuel. Dans la réalité, ce n'était pas vraiment le cas, il avait tout de l'intellectuel, aucun muscle. Mais dans Second Life, Amiel ose dévoiler un corps Apollon sans faire de l'extra. Il ne désire pas être une brute ou encore paraître gonflé. Non seulement être un homme accompli, réussi et au physique avenant. Ses bras sont un peu plus travaillés et dessiner, ses biceps sont plus développés soulignant ici une capacité physique supérieure, les charges lourdes ne le dérange pas, même s'il ne déménagerait pas un réfrigérateur seul pour autant.

Malgré qu'il soit grand que son torse soit élancé et ses bras proportionnels à sa taille, ces derniers ne sont pas gauches ou traînants. Du fait de sa posture droite, de ses épaules rejetées en arrière et de son désir de paraître confiant physiquement, Amiel a une grande coordination et ses bras ne sont pas ballants ni pendus ou perdus le long de son corps. Ses fesses sont fermes et hautes, ses jambes puissantes et découpées comme s'il était un coureur, un sportif assidu sur le terrain. À croire qu'il tient à donner l'illusion que l'entretien de son corps soit un de ses hobby. Mais Amiel a toujours fui le cours de gym à l'école et par la suite, a préféré le confort de son sofa au terrain de foot. Mais dans un monde virtuel, on peut se choisir l'avatar de son choix.

L'ensemble était très harmonieux, élégant et sans ambiguïté sur son sexe. Amiel ne désirait pas ressembler à un androgyne. Il avait le désir d'être accompli alors il tenait à avoir une apparence forte, imposante, sans être menaçant. Un juste milieu.

Après quoi, il fit le tour longuement de la garde-robe qui était offerte. Pantalons propres, jeans, bleu de travail, ou encore déchirures et laissé-allé général. Il y avait un nombre incroyable de t-shirts, de quoi être exaspéré, et il n'en était pas encore au complet cravate. Se créer était complexe. Il y avait tant de possibilités, d'alternatives, d'éléments à considérer. Il choisit un jeans d'un bleu sombre, aux coutures dorées. Il ajouta un chandail trop grand au col large. S'il avait choisi un physique avantageux, ce n'était pas pour le cacher sous plusieurs couches de vêtements ringards. La couleur passe-partout ferait en sorte qu'il ne se lasserait pas de se voir. Quoique dans Second Life il devait avoir moyen de changé les vêtements de son avatar.

Il ajouta une paire de baskets à ses pieds et voilà, le plus long avait été résolu. Il restait bien sûr les accessoires si jamais il désirait ajouter des lunettes, bijoux ou autres. Cela donnerait une certaine profondeur. Une réalité plus tangible. Mais rien ne lui convenait pour finir, il abandonna le projet. Par contre, le volet tatouage lui plaisait. Il n'avait jamais cela, mais ici, pourquoi pas, il pourrait bien offrir une touche personnelle. Il regarda les alternatives et trouva quelque chose de parfait avec la tenu de son avatar. Il choisit un tatouage d'oiseaux. De petites silhouettes noires volant dans un ciel invisible, il les fit traverser en formation de sa clavicule à son cou. Avec l'ouverture de son col, il y avait le bijou parfait. Avec cette touche finale, Amiel considéra son avatar comme prêt. Il pouvait désormais commencer à jouer.


Story of my life



Dans la réalité, Amiel a découvert à la fin de son enfance que ses parents ne l'avaient pas souhaité. Pour être exacte, son père n'avait jamais voulu avoir de progéniture, ce qui explique qu'il soit parti tôt sans donner de nouvelles et sans chercher à en avoir de ses enfants. Sa mère avait souhaité avoir des enfants, plusieurs même. Son aîné avait donc été très attendu et aimé avant même d'être officiellement présent dans son ventre. Mais comme sa mère lui avait dit, « un enfant ne fait pas une famille. il en faut au moins deux sinon le premier devient égoïste. le second est là par combler le besoin pédagogique. ». Amiel a donc été conçu, planifié pour arriver au bon moment: quand son frère serait assez vieux pour comprendre, tout en étant encore à un âge tendre, mais également sans nuire à la carrière de sa mère. Celle-ci voulait une transition douce entre ses études et son travail tout en étant certaine que mettre au monde son second enfant ne nuise ni à l'un ni à l'autre. Cependant, la pédagogie ne dure qu'un temps.

Même si on ne lui a jamais reproché le départ du paternel, il en faut peu pour additionnel les éléments du problème. Un enfant ça va, un fils d'accord, mais deux, c'est comme doubler les problèmes, si l'un ne demande pas d'attention c'est le second qui en a de besoin. Sans doute qu'il était de trop pour ce père et que c'était la raison de son départ. Par ailleurs, sa mère avait donné tout l'amour qu'elle avait à son premier-né. Son fils. Son aîné. Amiel n'était que le second, celui qui était là pour aider le premier à devenir meilleur. Après la séparation de ses parents, personne ne lui a reproché le départ du père, mais Amiel songeait que son père serait resté, après tout, il était resté après la naissance de son frère. C'était sans doute lui qui avait fait débordé le vase, qui l'avait fait atteindre sa limite.

Pour subvenir à leur besoin, leur mère travaillait beaucoup et parce qu'elle cherchait parallèlement l'amour, elle était également absente le soir. Elle sortait beaucoup, cherchant un homme pour partager d'abord son lit, puis ensuite peut-être sa vie. Laisser à eux-mêmes, les enfants apprirent à entretenir l'appartement, à cuisiner et à être autonomes: se coucher à une heure raisonnable, faire le devoir et ne pas rater l'autobus. Mais en tant que second, c'est à Amiel que revenait la charge du ménage et de la cuisine. Le fait que l’aîné parvenait à faire brûler un chaudron d'eau y était peut-être pour quelque chose, mais rapidement c'était à Amiel seul qu'on reprochait le désordre ou l’absence de rigueur dans les réserves du garde-manger.

L'aîné qui était intelligent et studieux était le meilleur de sa classe, alors quand bien même Amiel parvenait au même exploit, cela n'avait rien d'extraordinaire, parce qu'il était le second à y parvenir. Amiel se sentait donc toujours en compétition avec son frère. Peut importait les efforts et ses réussites, peut importait sa rigueur dans la tenue de la maison, ce n'était jamais correct, il y avait toujours mieux. Amiel ne se sentait pas aimé chez lui. Ce sentiment était également renforcé par le fait que jamais, pas une seule fois, son anniversaire n'avait été souligné. Son frère avait sa fête le 21 août et lui le 26. Alors pendant qu'on fêtait son frère avec un gâteau et des cadeaux, on finissait toujours pas dire «et voila! ça c'est pour toi. bon anniversaire». Pendant que son frère était le roi, lui le fou recevait une petite boîte avec des chocolats assortis. Il les voyait souvent à vendre au magasin du coin de la rue. Lui tout ce qu'il voulait c'était de recevoir un vrai cadeau, que pour une fois, une seule fois, une seule journée, dans toute sa vie, ça soit sa journée. Mais jamais cela ne se produisit.

Alors, il arriva ce qui devait arriver sans doute. Parce qu'il était la bonniche ou parce qu'il avait été conçu pour être le partenaire de jeu de son frère, pour qu'il apprenne à partager, Amiel vécut un terrible traumatisme. C'était un peu couru d'avance aussi. Ni l'un ni l'autre n'avait d'autres personnes dans leur vie, leur mère ne venait que quelques fois dans la semaine, alors ils manquaient tous deux d'affection. Amiel devint la chose de son frère aîné. Au début ce n'était que du voyeurisme, ensuite vint des attouchements presque anodins, mais avec les années, ils avaient des relations charnelles complets.

Amiel fuyait donc le domicile familial, préférant partir à l'aube pour aller à l'école, alors que les portes n'étaient pas encore ouvertes et rentrant à l'heure pour préparer le repas de son frère. Le soir était une torture, il ne savait jamais quand son frère viendrait le toucher ou exigerait plus de lui.

Amiel se réfugia à l'école, mais à qui pouvait-il parler de tout cela? Il se referma sur lui-même. Les autres enfants le trouvaient bizarre, et comme il ne faisait pas vraiment de grabuge, les professeurs avaient mieux à faire que de s'occuper de cet enfant effacé. Amiel se retrouva bien vite isolé. Même si à l'époque le terme intimidation n'existait pas, Amiel en souffrait. Les autres enfants le trouvant bizarre, ceux-ci lui faisaient sentir à quel point il était différent et à quel point c'était mal. On lui volait ses effets scolaires, on riait de lui, on l'insultait et quand le surveillant était occupé, on le frappait, juste des petits coups, juste assez pour qu'il comprenne qu'il était un paria. Les années étaient longues, ses notes qui étaient parfaites devinrent moyennes. Entre la torture à l'école et les violences sexuelles à la maison, Amiel n'avait nulle part où aller, où se réfugier.

Dès qu'il le put, il partit de chez lui pour avoir son propre foyer, loin de son frère, mais également de sa mère qui n'avait jamais eu que des reproches à lui faire. Il ne remit plus les pieds dans une école. Il fit de petits boulots et évita de se mêler aux autres. Il ne supportait pas la présence des autres. Pour Amiel ceux-ci étaient méchants. Soit ils allaient l'insulter ou rire de lui, soit ils allaient avoir un comportement déplacé à son endroit. Mais surtout, il était évident qu'ils le jugeaient et qu'ils avaient une opinion négative de lui. Sa mère ne s'adressait à lui que pour lui faire des remontrances, son frère pour le menacer ou exiger certaines choses de lui, ses professeurs l'ignoraient complètement et ses pairs le ridiculisaient, l'insultaient, se moquaient de lui et l'humiliaient.

Le pire était sans doute qu'il n'avait aucune confiance en lui et qu'il ne pensait pas avoir le droit d'exister. Muré en lui, il faisait ce qu'on lui demandait, endoctrinement oblige, mais jamais ce qui lui plaisait. Il croyait qu'il n'était bon à rien, incapable de réussir ou d'accomplir quoique ce soit. Il trouva un petit boulot dans une épicerie comme emballeur, mais souvent les clients lui reprochaient d'avoir mal réparti les articles dans leurs sacs. Après quoi, il travailla comme plongeur dans un restaurant, mais là encore on lui reprocha de retrouver encore des traces sur les assiettes ou d'être trop lent! Amiel en avait les oreilles en feu et commença à éprouver une panique extrême à la simple idée d'être de nouveau en présence de quelqu'un. Il chercha un endroit où il pourrait enfin goûter au silence et ne plus entendre aucune voix s'élever contre lui.

Il se réfugia donc à la bibliothèque. C'était une manière de ne pas devenir complètement fou en restant enfermé chez lui, tout en restant isolé. Il s'abonna à la bibliothèque et dès qu'il terminait son travail, il allait là. Parfois il lisait, parfois il ne faisait que rester assis et profiter du calme, de la quiétude, de la paix. C'était un endroit où il était heureux, enfin, après tant d'année. Cela fut un tournant dans sa vie. Il commença à se calmer, à être moins stressé et à penser qu'il n'était pas complètement fou. Certes, il n'avait toujours pas d'amis et il avait coupé les ponts avec sa famille, il n'ouvrait la bouche que pour dire bonjour et merci à la caissière de l'épicerie, mais il se disait qu'il pourrait peut-être un jour parvenir à socialiser.

C'est dans cette routine et cette isolement que vécut Amiel durant plus de dix ans. Il en était à un point de non-retour, à devenir fou, catatonique, à se cogner la tête contre les murs, à se taillader ou pire encore. Malgré qu'il avait tout pour devenir junkie, alcoolique ou peut-être même pire, Amiel se contenta de perdre la raison au point de devenir par lui même presque schizophrène. Il commença même à avoir peur de lui-même. Il touchait le fonds.

Puis, un soir,  alors qu'il était sur l'ordinateur de la bibliothèque, à regarder ses courriels, il tomba sur un message intéressant. Une invitation pour Second Life. De par sa nature méfiante, il prit un long moment de réflexion avant d'oser. S'il le fit c'est parce qu'il  ne s'était pas encore résigné à sa vie. Il avait encore espoir d'être un jour normal, comme les autres, d'avoir des amis, de faire des rencontres et pourquoi pas, de peut-être rencontrer quelqu'un. Là-bas, il n'y aurai personne pour lui lancer des roches en lui disant des insultes, pas de mère pour dire qu'il ne savait pas passer l'aspirateur, pas de frère qui... Amiel s'y enregistra et sa disparition de la réalité passa inaperçue.


Rebirth



Analyse des données en cours.
Analyse complétée.
Téléchargement du scénario d'initiation.
Téléchargement complété.
Début de l'initiation dans 5, 4, 3, 2, 1.


Toc toc toc.

Amiel se trouvait dans un appartement. Un salon tout ce qu'il y avait de plus confortable. Des murs sables, un sofa de cuir, une grande télé à écran plat. Des cadres variés sur les murs. Une baie vitrée encadrée par des rideaux blancs. Un espace lumineux, aéré, mais surtout qui inspirait une certaine quiétude.

Toc toc toc.

Encore ce bruit. Celui de quelqu'un qui frappe à la porte. Amiel s'avança pour ouvrir. Il retira le loquet et tourna la poignée. Sur le seuil, un autre homme était là. C'était quelqu'un de blond, avec un joli visage, un grand sourire et le regard brillant. Il ne disait rien à Amiel sur le coup.

« Amiel, j'espère que je ne te dérange pas. Je suis vraiment content de te voir. Alors ça va ? »

L'individu le connaissait et semblait très amical. Cela était complètement nouveau et déstabilisant. Il se rappela alors qu'il n'était pas chez lui et juste avant, il était question de Second Life. C'était assez particulier. Comme il réfléchissait, il ne réagit pas tout de suite à la salutation de l'inconnu.

« Amiel, ça va? T'es plutôt bizarre. Tu me laisses entrer? »

Comme celui-ci fit un geste pour entrer, Amiel s'écarta de la porte et le laissa faire trop perplexe et intrigué pour s'y opposer. Qui était-il? Où étaient-ils? En tout cas, il semblait être en bonnes dispositions avec lui. Il referma la porte, toujours en silence, en le regardant. Alors qu'il était arrivé souriant et confiant, une fois à l'intérieur, l'inconnu montra une certaine nervosité. Encore quelques secondes de silence, puis le cerveau d'Amiel réalisa qu'il avait un invité et qu'il serait civilisé de l'invité à s’asseoir et lui proposer quelque chose, bien qu'il ignorait ce qu'il avait dans «sa» cuisine.

« Ça va, merci. Tu veux boire quelque chose? » Amiel avait la mâchoire raide en parlant. Il aurait voulu être détendu et invitant, mais il se sentait perdu et incertain. Qui était cet homme et quelle était leur relation?

« C'est gentil, mais non merci. Je suis juste passé à l'improviste. Je voulais te dire que tu es un mec vraiment bien, et que je t'apprécie. En fait, je n’ai rien à te reprocher. Seulement, voilà, je réalise avec le temps que ça ne pourra pas marcher entre nous alors je tenais à te dire que le mieux c'est qu'on arrête de se voir. J'aurai pu aussi t'envoyer un texto, mais je trouvais que tu méritais que je me déplace pour te le dire. Donc voilà, c'est fait. »

STOP !

Tout en l'écoutant, Amiel réalisa que ce type faisait partie de ses connaissances, enfin qu'ils se connaissaient et même qu'il le trouvait sympa. Il ne pouvait pas en nommer des tas, en fait, en y réfléchissant, aucun nom ne lui venait en tête. Pourtant ce type disait qu'il méritait le déplacement, qu'il était quelqu'un de bien, alors il devait se connaître. Il parlait d'arrêter de se voir. Mais pourquoi!? S'il n’avait rien à lui reprocher, pour quoi débarquer comme ça et lui balancer ça à la figure! Cela n'avait aucun sens!

L'homme blond fit un mouvement pour repartir, mais Amiel sortit de sa stupéfaction pour le bloquer le passage. Il le regarda et le confronta.

« Je ne comprends pas. Explique-moi. »

Amiel n'était pas très à l'aise. Peut-être que si la situation n'était pas aussi surréaliste, il serait plus choqué. Mais quand même, se faire jeter comme ça!? Il se sentait devenir tout blanc. Son sang se figea avant de déserter. Pour aller où? Bonne question. Il sentit une vague de froid le prendre au coeur et lui engourdir le corps jusqu'au bout des doigts. Il resta entre la sortie et cet homme, lui barrant le chemin, mais surtout parce que ses pieds étaient désormais enlisés dans le plancher et qu'il aurait été bien incapable de bouger un muscle.

Il dévisagea avec effarement l'individu. L'autre, en face de lui, semblait à peine mal à l'aise. Il se montrait mielleux et gentil, alors que chaque mot qu'il prononçait était une gifle cinglante! Était-il donc si cruel pour lui faire ça? L'homme le connaissait, l'avait couvert d'éloges avant de le rouer de coups. Cherchait-il donc à lui faire à ce point mal?!

« Pourquoi tu me quittes! J'ai le droit de savoir. Cela n'a aucun sens. Tu dis que je suis un type bien et tu me jettes! »
« Oh! là! Ça ne va pas!? N'en fais pas tout un fromage! C'est bon, ça ne pourra pas marcher entre nous, alors je laisse. Salut! »

Il disait ces mots avec une telle froideur. Il s'était joué de lui! Non, non, non! Pas question! Il ne serait pas de nouveau l'idiot du village! Il ne se laisserait pas marcher dessus! Il ne serait plus la carpette, le larbin de... tous ces pauvres types qui se pensent meilleurs que lui et qui.... le jettent comme ça sans raison, juste parce que... ils se sont tanné de leur jouet!

Comme l'inconnu allait passer pour sortir, Amiel explosa (sans exploser vraiment) et le frappa - très maladroitement certes, mais quand même. Après la surprise mutuelle pour ce geste, Amiel réalisa qu'il pouvait à son tour conduire la danse et il poussa avec force l'individu dans le salon. À son tour tétanisé, l'homme tomba par terre désarmé devant la soudaine réaction d'Amiel. Amiel, lui, alla le rejoindre et se mit en califourchon sur lui pour l'empêcher de se relever et de partir. Il mit ses mains autour de sa gorge et serra doucement, pressant ses doigts sur son cou en répétant en transe, comme une prière : « tu ne me quitteras pas, tu ne me quitteras pas, tu ne me quitteras pas... » Lorsque les yeux de sa victime commencèrent à rouler sous l'effet de la pression et du manque d'oxygène, Amiel relâcha la pression.

Amiel était complètement transformé et en transe. Il caressa la gorge de son petit ami imaginaire avant de l'embrasser. Il posa ses lèvres sur les siennes en le gardant à sa merci sur le plancher de son salon. À demi conscient, l'autre ne pouvait rien faire. Amiel en profita pour s'étendre sur lui, se presser contre lui. « Je t'interdis de partir. Tu vas rester avec moi. Je ne te permets pas de me rejeter. Tu vas rester ici. On va rester ensemble. Pas question que tu me quittes. Je te l'interdis... » À moitié fou peut-être, Amiel eut alors une idée de génie. Il sourit malicieusement tout en serrant son amant imaginaire contre lui.

Initiation terminée.
Bienvenue dans Second Life.



Derriere l'ecran



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MessageSujet: Re: Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p.   Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p. I_icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 0:50

hello bienvenue o/
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MessageSujet: Re: Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p.   Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p. I_icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 16:08

Bonjour

Il y a des points que je ne sais pas quoi répondre et/ou choisir. J'espère que la fin de la fiche va m'offrir une réponse. Je parle bien sur des détails comme le groupe et le pouvoir.

Je vais tâcher de finir la fiche en fin de semaine. Avec trois jours de congés, je devrais parvenir à me concentrer.

À bientôt,
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MessageSujet: Re: Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p.   Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p. I_icon_minitimeDim 11 Sep 2016 - 3:31

Désolé du double post !

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MessageSujet: Re: Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p.   Amiel: mourir et naître, dans cet ordre s.v.p. I_icon_minitime

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