Une belle journée venait de commencer à Comereda, du moins c'est ce que se dit Karamiel en sortant de sa petite pâtisserie en pleine matinée. Il n'était pas bien tard, 7h ou 8h du matin notre pâtissier était très matinal. Karamiel respira l'air frais du matin, le soleil se leva doucement dans le ciel azuré, il s'étira doucement aujourd'hui il n'ouvrirais pas sa pâtisserie du matin. Il faut dire que sa pâtisserie était un peu spéciale avec des horaires tout aussi étrange...
Aujourd'hui était un jour spécial, le jour mensuel où il se rendait à "La Chocolatine" la chocolaterie qui se trouvait juste en face de son magasin, c'était un rituel depuis qu'il était arrivé à Comereda, une fois par mois il s'autorise à passer une matinée à cette chocolaterie. Il aimait beaucoup le chef pâtissier qui s'y trouvait, il ne faisait que des pâtisseries à base de chocolat dont il raffolé, il en était presque amoureux....Des pâtisseries bien sur.~
Il aimait l'ambiance de cette boutique où l'on pouvait acheté divers chocolat, ou rester pour manger des gâteaux fait avec une base au chocolat.
Karamiel pris avant de partir sont sac à bandoulière, puis mis sa veste et son écharpe. Le pâtissier ferma sa boutique avant de s'engager dans la rue, il n'eut pas beaucoup de distance à parcourir pour arriver jusqu’à la chocolaterie.

Karamiel ouvrir la porte vitré en un geste, une légère odeur de chocolat s’échappa dans l'entre baillement de la porte.
"La Chocolatine" n'était pas encore ouverte, mais Karamiel avait une autorisation spéciale, il n'y avait pas vraiment de grande concurrence entre la pâtisserie de Karamiel et la chocolatine. On pourrait même dire qu'il y a une amitié très solide entre les deux magasins.
Karamiel entra dans la chocolaterie refermant derrière lui la porte, il respira l'air chocolaté des lieux, il adorait ces odeurs épicé, sucré puis acidulé.

Comme un bon habitué des lieux, Karamiel s'avança dans la grande salle, il dit bonjour au membres du personnel qu'il connaissait et qui passait dans la salle, contrairement à sa patisserie où il était le seul gérant, la chocolatine était très vivante. Même s'il était tôt, l'intérieur de la boutique grouillé tel une ruche ou chaque pâtissier et chocolatier agissait comme une abeille concentré sur son travail..Karamiel aimait vraiment cette ambiance, il appréciait de voir autant de gens travailler à faire d'aussi bon chocolat.

Finalement, Karamiel s'avança au présentoir vitré quelques nouveauté y était exposé chocolat acidulé et amer, sucré-poivré,... Il avait hâte de goûter à ces chocolats, puis il demanda ou se trouvait le "chef" des lieux, un garçon lui indiqua l'arrière boutique, Karamiel resta hésitant à aller voir du côté de la confection du chocolat donc il resta en place.
Karamiel vit l'homme soupirer et se diriger dans l'arrière boutique, Karamiel rigola nerveusement et s'excusa.
Tout le monde connaissait un peu Karamiel dans cette boutique, donc ils savaient que Karamiel n'irait pas de ce côté là, même avec une autorisation spéciale...
Notre pâtissier attendit quelques minutes, puis il vit apparaître le "chef" qui se rapprocha de lui pour le saluer. Karamiel discuta avec lui pendant un certain temps, puis finalement son interlocuteur lui indiqua un siège où s'asseoir, un peu sa petite place attitré depuis le temps se trouvant à côté d'une fenêtre non loin du coin où se trouvait le lieux de confection des chocolats, mais étant un peu isolé du reste de la salle.
Karamiel regarda partir le chef s'enfonçant dans l'arrière boutique, puis il tourna les talons vers la table, s'y rendant doucement e, ne faisant pas attention à ce qu'il y avait devant lui... Il percuta quelqu'un.

Karamiel sursauta, il était surpris ne s'attendant pas à percuter une personne sur ce cette petite distance, instinctivement il attrapa l'épaule de cette personne pour le maintenir contre lui et éviter ainsi de le laisser tomber et il rattrapa le plateau qui menaçait de tomber. Puis aussitôt, une fois en "sûreté" il relâcha l'homme se reculant d'un pas et dit gentiment:

-Ah désolé...

Il regarda le plateau fournis de plusieurs chocolats qu'il n'avait jamais vu à la chocolatine, il s'émerveilla un peu et dit joyeusement:

-Il y a eut plus de peur que de mal, cela aurait été dommage que d'aussi beau chocolat tombe par terre. Tenez.

Il gloussa doucement et tendis le plateau au jeune homme, puis il regarda l'homme et dit étonné:

-Tiens...une nouvelle tête, je ne vous avait jamais vu ici, vous êtes nouveau?